A Thionville, le centre commercial indépendant Géric racheté

Economie

Le centre commercial Géric de Thionville a été racheté par un géant de la grande distribution et de l’immobilier commercial.  Carmila, filiale détenue à 42% par  en vue de valoriser ses centres commerciaux attenants aux hypermarchés Carrefour en France, Espagne et Italie, a annoncé l'acquisition du centre commercial GERIC, situé à Thionville en Moselle (57), à la frontière luxembourgeoise. Créé en 1971 et agrandi en 1995, 2004 et 2013, il regroupe 120 boutiques attenantes à un hypermarché Carrefour, parmi lesquelles Zara, Mango, Swarovski ou encore Sephora.

Leader sur sa zone de chalandise intégrant plus de 340 000 habitants et 85 000 actifs transfrontaliers, Geric accueille chaque année plus de 7,5 millions de visiteurs assure le groupe dans un communiqué publié dimanche. L’acquisition de Géric «s’inscrit dans la stratégie d’investissement de Carmila, qui vise à dynamiser les centres commerciaux attenants à des hypermarchés Carrefour, en développant notamment une stratégie marketing innovante au bénéfice des commerçants et des clients» a expliqué cette filiale de Carrefour dans son communiqué qui n’est pas encore implantée dans l’est de la France sauf à Epinal (Vosges).

Intégré dans un groupe de 180 centres commerciaux

Le groupe possède de très nombreux centres en France (180 au total) principalement en Ile-de-France et à Paris, dans la région de Lyon, sur la Côte d’Azur, dans l’ouest ou encore dans le nord. Carmila est surtout implanté en Espagne où il possède des centres commerciaux dans tout le pays et dans le nord de l’Italie.

A Thionville, le centre commercial était indépendant, fait très rare dans l’univers de l’immobilier commercial. La plupart des grands navires du commerce en France appartiennent à de grands groupes. En Lorraine, c’est le cas des centres attachés aux hypermarchés Auchan, au nouveau centre commercial Waves et Saint-Jacques à Metz ou encore Saint-Sébastien à Nancy. Géric était rattaché à un groupement d’intérêt économique (GIE) et une société financière détenue par des acteurs locaux. Le centre Géric aurait été racheté environ 250 millions d’euros.