Akers liquidé par la justice, 250 emplois supprimés à Thionville et dans le nord

Thionville - 30/03/2016 18h03
Lu 3 482 fois -   LORACTU.fr La Rédaction
Akers liquidé par la justice, 250 emplois supprimés à Thionville et dans le nord
Economie
(PHOTO: ILLUSTRATION/ LORACTU.fr)

L'usine Akers de Thionville (Moselle) va fermer et 170 salariés vont perdre leur emploi, a tranché la justice ce mercredi. 

Les aciéries Akers France, qui emploient 250 personnes dans le nord et l'est de la France, vont être liquidées, a décidé mercredi la chambre commerciale du tribunal de Thionville, a indiqué l'avocat du CCE, Bertrand Mertz. Lors de la revente, en novembre, de ses activités au groupe Ampco-Pittsburgh, le suédois Akers n'avait pas cédé les usines de Thionville (Moselle) et Berlaimont (Nord).

Depuis, placées en redressement, elles cherchaient un repreneur. Trois candidats potentiels avaient été retenus le 22 mars par la justice: le directeur du site de Thionville, Alain Vermersch, celui du site de Berlaimont, David Souilah, et l'entreprise Green Elephant. M. Vermersch avait indiqué avoir le soutien d'Arcelor Mittal, client d'Akers France, qui s'engageait sur des volumes de commande pour l'année 2017.

"C'est notamment le prix de cession négatif" qui a gêné la chambre commerciale, a expliqué M. Mertz. "Aucun repreneur n'offrait quelque chose pour le site, les créanciers payaient à leur place". "Le problème, c'est que le tribunal a été saisi trop tardivement. Il aurait fallu faire une procédure de sauvegarde. C'est très, très, dur" pour les salariés, a-t-il ajouté.

Au total, environ 250 personnes travaillent sur les deux sites industriels, dont plus de 170 en Moselle.

Symbole absolu pour l'usine de Thionville, en 2012 pendant la campagne de la présidentielle, François Hollande et Martine Aubry avaient effectué une visite du site en louant la qualité industrielle française tout en critiquant les renoncements de Nicolas Sarkozy à propos de l'usine Gandrange d'ArcelorMittal. Un site distant de quelques kilomètres de l'usine Akers de Thionville.

(Avec AFP)

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1 Commentaire

Urgo
Victor U. - il y a 6 mois
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Ce n'est jamais anodin, lorsque l'on ferme une usine. Soit, elle est obsolète, ou bien sa production n'est plus rentable. Et souvent les deux éléments se conjuguent. Répondre
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