Moselle : les braqueurs de Guénange jugés pour « vol à main armée »
Deux individus armés avaient braqués une banque à Illange près de Thionville, puis s’étaient retranchés dans un appartement à Guénange. Ils se sont rendus au GIGN en fin d’après-midi. Les faits remontent à avril 2011. Aujourd’hui les deux jeunes braqueurs passent devant le juge…
C’était le 7 avril 2011. Vers 9h15 une patrouille de gendarmerie s’approche d’un véhicule suspect à Bousse (Moselle). Les deux occupants tirent en direction des forces de l’ordre et s’enfuient. Puis vers 9h30, le Crédit Mutuel d’Illange vient d’être braqué (3 000 euros), la police fait quasiment aussitôt le lien avec l’échange de coups de feu de Bousse. Immédiatement, une centaine d’hommes de la gendarmerie quadrille le territoire et resserre ses recherches autour de Guénange.
Vers les deux malfaiteurs sont localisés dans un appartement du quartier de Guénange-Haut sur le boulevard du Pont. Le GIGN est contacté. « La procédure était classique, dès qu’il y a des coups de feu on fait appel au GIGN » rappelle-t-on à la police locale qui a travaillé sur cette affaire. Vers 13h, en début d’après-midi une vingtaine d’hommes du GIGN arrivent sur place. Le périmètre de sécurité s’étend sur une zone de 50 mètres aux alentours du lieu où les braqueurs sont toujours retranchés. Enfin vers, 18h: les deux individus se rendent.
Au tribunal un an après
Les deux jeunes braqueurs présumés n’avaient que 19 ans au moment des faits. Ils s’estimaient « immatures » lors des braquages. Aujourd’hui ils ont 21 ans. Ils ont été présentés lundi dans la journée aux assises de la Moselle. Devant le juge, ils répondent tous les deux de vol à main armée. L’un d’entre eux est également accusé de violences volontaires sur dépositaire de l’autorité publique. En effet, il aurait tiré à une reprise en direction des gendarmes. Selon les représentants de la loi ils affirment qu’ils étaient visés, tandis que l’accusé affirmé avoir tiré en l’air.
Les deux individus, majeur au moment des faits risquent gros. Ils ressortent de vingt-sept mois de détention provisoire en attendant le jugement qui a commencé lundi. Ils devraient vite retrouver les couloirs de la prison de Metz-Queuleu pour les faits commis. La procédure judiciaire se poursuit, d’autres témoins vont être entendus dans le cadre de cette affaire.
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