VIDEOS. La mère d'Abel Malik Petitjean: "il est gentil, je n’ai pas fait un diable moi"
Yamina, la mère d'Abel Malik Petitjean, le second assaillant de l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray, ne croit pas à la piste des enquêteurs. Pour elle, "impossible" qu'elle ait donné naissance à un "diable". Le jeune homme est né à Saint-Dié-des-Vosges et vivait en Savoie.
Hier déjà quand son nom a fuité dans les médias, sa mère ne voulait pas croire à l’implication de son fils de 19 ans qui a récemment décroché son baccalauréat et avait des «projets». "Je connais mon gamin, il est gentil. Je n'ai pas fait un diable moi", a-t-elle déclaré au micro de BFMTV et de plusieurs autres médias. "Il ne parlait jamais de Daesh (…) On est positifs nous, on parle des trucs biens", assure-t-elle.
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Le jeune homme venait d'obtenir son certificat d'aptitude professionnelle (CAP) et "rêvait de belles choses" indique sa mère, affirmant avoir une grande complicité avec lui depuis sa plus tendre enfance. "Quand on me dit que mon fils fait ces trucs-là, pas du tout. Jamais Daesh. Quand même pas. On est positifs nous, on parle de trucs bien. C'est mon gamin, je le connais très bien, ce n'est pas nous les coupables, c'est tout".
"Mon fils n’aurait jamais pu commettre un tel acte. Il a passé le week-end chez moi. Lundi, il était parti chez l’un de ses cousins à Nancy et ne connaissaient personne à Saint-Étienne-du-Rouvray. J’ai hâte qu’il revienne à la maison" assurait mardi après-midi la mère du second terroriste présumé, sous le choc, citée par le quotidien régional Le Dauphiné Libéré. Elle a toutefois avoué ne plus avoir de nouvelles depuis lundi, la veille de l’attentat, son dernier échange était un SMS envoyé à son fils.
"Ça peut arriver, tout le monde regarde des vidéos de la Syrie. Moi ça m’arrive", confie-t-elle au micro d'Europe 1. "En tout cas, mon gamin, je ne le sens pas capable de faire ces conneries à deux balles, il n’est pas du tout ce personnage-là, c’est pas possible."
- "Il n'a jamais parlé de Daesh", selon un ami -
Hakim, un ami qui accompagnait régulièrement Abdel Malik à la mosquée. "Il ne m’a jamais parlé de Daech, c’est quelque chose qui ne rentrait jamais dans son langage. Je connais cette personne, il n’aurait jamais fait ça. C’est quelqu’un qui a envie de travailler, qui veut évoluer dans sa vie. Il ne voulait pas tuer des gens, crier 'Allah Akbar' pour rien. Ce n’est pas lui, ça ne peut pas être lui".
Abdel Malik Nabil Petitjean ne faisait l'objet d'une fiche "S" pour radicalisation que depuis le 29 juin, après avoir tenté de rejoindre la Syrie via la Turquie, selon une source proche de l'enquête. Né à Saint-dié-des-Vosges (Vosges), le jeune homme résidait au domicile de sa mère à Aix-les-Bains (Savoie) qui a fait l’objet d’une perquisition au lendemain de l’attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray.
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