"Que serait le mois de mai à Épinal sans l'affiche du festival des mondes imaginaires ornant les rues ?" s'interroge Michel Heinrich, député-maire de la ville. C'est dire ô combien le festival est renomé jusqu'en dehors des frontières. En effet, près de douze nations différentes y sont représentées chaque année et font ainsi de l'évènement l'un des plus importants pour le département. Chaque auteur proposera ainsi au public ses romans mais également, pour certains, leurs BD. Ces quatre jours de rencontre et d'échange entre auteurs et public ne se déroulent pas n'importe où, puisque le décor n'est autre que le parc du Cours, cumulant nature et fantaisie.

Imaginales, une histoire de prix

Le festival est égalemnt l'occasion de récompenser écrivains, illustrateurs, essayistes et traducteurs par un jury composé de journalistes, ceritiques et spécialistes. Plusieurs prix seront ainsi une nouvelle fois décernés, tels le meilleur roman francophone, la meilleure BD ou encore le prix spécial du jury. Les scolaires ne sont pas en reste car depuis quelques années, les lycéens participant au festival choisissent également d'attribuer un prix à un participant. Michel Heinrich se félicite de cette implication de la jeunesse, qui tend selon lui à la faire "retrouver cette envie de lire".

Des livres,  mais pas seulement...

En dehors des dédicaces, de la lecture, et des prix, le public sera égalemnt amené à voyager vers l'imaginaire en découvrant les expositions consacrées au festival, en s'interrogeant devant des "miroirs magiques" installés pour l'occasion  et en croisant tous les jours des personnes costumées en vénitiens, soldats napoléoniens ou autres gothiques. Des animations qui plongeront sans aucun doute les visiteurs dans l'univers de la fiction et qui, en tout cas, devraient  contribuer à faire remporter un franc succès à cette dixième édition.

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