Le sprinteur Nacer Bouhanni a porté plainte
Le cycliste Nacer Bouhanni, blessé lors d'une altercation dans des circonstances non encore élucidées à l'hôtel près de Besançon où il résidait dans la nuit du 25 au 26 juin, a déposé plainte vendredi à Nancy, a-t-on appris de source judiciaire.
L'enquête devait être confiée au parquet de Besançon, eu égard au "lieu de commission des faits", a expliqué le procureur de la République de Nancy, en confirmant qu'une plainte avait été enregistrée.
Considéré comme l'un des meilleurs sprinteurs mondiaux, Bouhanni, de l'équipe Cofidis, avait abandonné pendant la course aux Championnats de France dimanche dernier avant de déclarer forfait mercredi pour le Tour de France.
Le cycliste lorrain aurait été victime "d'une agression survenue à l'hôtel", selon un porte-parole de Cofidis.
Une atercation aurait éclaté alors qu'il se plaignait du bruit occasionné par des personnes alcoolisées à proximité de la chambre qu'il occupait dans l'établissement situé à Ecole-Valentin (Doubs).
Dans un entretien à l'Est Républicain, le cycliste affirme avoir été "agressé par quatre personnes qui étaient alcoolisées, qui faisaient du tapage nocturne" et à qui il avait demandé le silence.
"C'est parti en bagarre et ils sont venus à quatre sur moi", a-t-il ajouté.
Transporté en urgence à l'hôpital de Besançon, il s'est fait poser quatre points de suture à la main.
La main bandée, il a participé peu après au Championnat de France à Vesoul avant d'abandonner et de subir une intervention chirurgicale.
Joint par l'AFP, M. Bouhanni n'a pas souhaité livrer d'autres commentaires.