L1/Incidents Metz-Lyon: "Ce match doit être rejoué", réclame le président messin
"Ce match doit être rejoué", a réclamé jeudi soir le président de Metz Bernard Serin, lors de son audition devant la commission de discipline de la Ligue de football professionnelle (LFP), à propos de la rencontre Metz-Lyon (L1), interrompue le 3 décembre à cause de jets de pétards sur le gardien lyonnais.
La décision de l'instance disciplinaire doit être annoncée dans la soirée au siège de la LFP à Paris. Le club lorrain risque une lourde sanction, tel qu'un match perdu sur tapis vert ou un match à rejouer sur terrain neutre et une suspension de stade.
"Rejouer le match est la décision qui s'impose. Il est hors de question que des supporteurs puissent prendre en otage les clubs en ayant des comportements d'incivilités", a martelé devant les journalistes présents le dirigeant du FC Metz.
En pleine rencontre et alors que Metz menait 1-0, le gardien lyonnais et international portugais, Anthony Lopes, s'était effondré à cause d'un premier pétard lancé par des supporteurs messins.
A terre, et alors que le médecin du club était à son chevet, il avait été visé par un deuxième pétard. Après une interruption provisoire à 20h30, une demi-heure après le début du match de cette 16e journée de Ligue 1, l'arbitre Lionel Jaffredo avait finalement arrêté définitivement la partie, en concertation avec les délégués de la LFP et les pouvoirs publics.
Le soir du match, la LFP avait promis d'être "intransigeante", puis son instance disciplinaire avait décidé le 8 décembre de fermer à titre conservatoire la totalité de la tribune Est d'où sont partis les pétards, "au vu de la gravité des faits".
La séance de la commission de discipline jeudi soir a duré deux heures. "L'enquête a été disséquée, chacun a pu s'exprimer. Je suis confiant", a assuré à la presse Bernard Serin.
Le gardien lyonnais a également été auditionné mais n'a pas souhaité faire de commentaires.