L1/Metz: réouverture de la tribune Est basse vendredi après l'affaire des pétards
Fermée suite aux incidents durant le match Metz-Lyon du 3 décembre, la tribune Est basse du stade Saint-Symphorien rouvrira vendredi à l'occasion de la rencontre Metz-Bastia, comptant pour la 30e journée de L1, a confirmé jeudi le club lorrain.
Après les jets de pétard qui avaient atteint le gardien lyonnais Anthony Lopes et entraîné l'arrêt du match de la 16e journée de L1, la commission de discipline de la LFP avait décidé de fermer à titre conservatoire toute la tribune Est puis le club lorrain n'avait pas rouvert la tribune Est basse d'où étaient partis les projectiles. Au total, elle a ainsi été fermée pendant sept rencontres.
Le président de FC Metz, Bernard Serin, avait mis en place une commission spéciale dédiée à la sécurisation du stade suite à ces incidents. Elle a présenté plusieurs propositions dont certaines ont été mises en oeuvre comme la pose d'un filet anti-projectiles, le déplacement en tribune Est haute de la zone Ultra d'où sont partis les pétards, la réinstallation de sièges à cet emplacement, le rehaussement des gardes-corps et une billetterie nominative. D'autres seront appliquées à compter de la saison prochaine.
Cette réouverture sera effective après la validation des travaux par la sous-commission de sécurité vendredi matin.
Pour ces jets de pétards, la LFP avait infligé début février au club mosellan un retrait de deux points ferme (plus un avec sursis) et le match à rejouer à huis clos. La commission d'appel de la FFF avait réduit cette sanction à trois matches avec sursis début mars. La rencontre sera rejouée sans spectateurs le mercredi 5 avril (19h).
L'affaire avait provoqué un certain émoi dans le milieu du foot, notamment chez le syndicat des joueurs professionnels (l'UNFP) qui avait réclamé une prise de conscience collective pour éviter de revenir aux "jeux du cirque". Le week-end suivant, joueurs et arbitres en L1 et L2 avaient porté un t-shirt "#Netuezpaslefoot" à l'échauffement.
L'OL avait de son côté évoqué une "surdité traumatique" pour son gardien qui avait tout de même pu rejouer dès le 7 décembre en Ligue des champions.
Deux mises en examen ont été prononcées dans cette affaire, dont une à l'égard d'un homme de 23 ans qui a reconnu avoir jeté le premier pétard sur Lopes. Il est poursuivi pour "violences aggravées, jet de projectile dangereux et introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d'une manifestation sportive".