Attaque d'Orly: un militaire de la base de Nancy dans la patrouille Sentinelle visée
Le procureur de la République de Paris, François Molins, a indiqué que les trois militaires vsiés samedi matin par un assaillant armé dans l'aéroport d'Orly (Ile-de-France) appartenaient aux base de Tours et de Saint-Dizier. L'un des trois militaires visé par l'attaquant qui a été abattu appartient quant à lui à la base de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a fait savoir M. Molins samedi soir lors d'une conférence de presse.
"Je tiens à souligner le sang-froid, la maîtrise, l'efficacité et le discernement de la patrouille de l'opération Sentinelle" a dit le procureur.
Un homme a été abattu, samedi 18 mars, à l'aéroport d'Orly. Vers 8h30, "un homme a dérobé une arme à un militaire de l'opération Sentinelle (...) avant d'être abattu par les forces de sécurité", a rapporté Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l'Intérieur. L'assaillant a dit "je suis là pour mourir par Allah (...) Il va y avoir des morts", selon le procureur de la République de Paris, François Molins. Le parquet antiterroriste s'est saisi de l'enquête.
Ziyed Ben Belgacem, un Français de 39 ans, soupçonné de radicalisation est l'homme abattu par les militaires de l'opération Sentinelle. Il était connu des services de police et de renseignement. Sson casier judiciaire comporte "neuf mentions" pour des faits de droit commun. Plus tôt dans la matinée, il avait par ailleurs blessé un policier dans le Val-d'Oise lors d'un contrôle routier et était à l'origine d'un vol de voiture. Ziyed Ben Belgacem était sous contrôle judiciaire au moment des faits. Il avait été mis en examen par le tribunal de Paris en mars 2016 après divers vols par effraction. Il avait été placé sous mandat de dépôt, et placé en liberté conditionnelle en septembre", selon le procureur.
Ziyed Ben Belgacem avait été "repéré comme radicalisé" en 2011 lors d'un séjour en prison. L'agresseur portait un Coran sur lui, ainsi que 750 euros en liquide, un briquet et un paquet de cigarettes. "En 1h30, il y a une sorte de fuite en avant dans un processus toujours plus destructeur", estime François Molins, interrogé pour savoir si Ziyed Ben Belgacem avait prévu (ou pas) de se rendre à Orly dès le début. "Vu la violence démontrée par les images de vidéosurveillance, on sent qu'il est décidé à aller jusqu'au bout."