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Fin de conflit à France Transfo, filiale lorraine de Schneider Electric

25/06/2015
AFP

L'intersyndicale de France Transfo, filiale lorraine de Schneider Electric fabriquant des transformateurs industriels, a annoncé jeudi la fin d'une grève entamée il y a dix jours, après avoir obtenu des promesses d'investissements et des mesures sociales pour accompagner des restructurations.

"On est en train de signer un accord de fin de conflit, le boulot redémarre demain" à Maizières-lès-Metz et Ennery, près de Metz, a déclaré à l'AFP Didier Kowalczyk, délégué CFDT de France Transfo.

L'intersyndicale CFDT, CFE-CGC et CFTC a notamment obtenu jeudi de la direction des "conditions de départ améliorées" pour la centaine de salariés touchés par la fermeture prévue de la chaudronnerie de Marange-Silvange et la réorganisation de l'usine de Maizières-lès-Metz, a précisé M. Kowalczyk.

Entre 150 et 200 salariés de France Transfo et de l'usine de transformateurs de Petit-Quevilly (Seine-Maritime), qui emploie près de 90 salariés et qui doit également fermer, avaient bruyamment manifesté mardi devant le siège de Schneider Electric à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).

Reçus sur place par la direction France du groupe, les salariés lorrains étaient repartis avec une promesse de "8 à 10 millions d'euros d'investissements sur trois ans" pour les deux sites mosellans restants, et les salariés de Petit-Quevilly avec des espoirs de reclassement complet, selon Rémy Bogotto, coordinateur CFDT de Schneider Electric, interrogé par l'AFP.

"On va continuer à négocier sur les mesures sociales et sur les investissements, pour obtenir des garanties, un suivi", a précisé jeudi M. Kowalczyk.

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