Grève des taxis : l'Union des Taxis Autonomes de Province condamne les violences à Paris
La mobilisation des chauffeurs de taxi contre l'application "illégale" UberPop a réunit au moins 2 800 taxis dans toute la France ce jeudi, selon la police, a annoncé le ministère de l'Intérieur. Alors qu'une quarantaine de taxis étaient mobilisés ce matin sur l'A31 de Hauconcourt (Moselle) à Metz et dans le centre-ville de Nancy en solidarité avec les taxis des grandes villes confrontés à la concurrence d'Uber, la mobilisation s'estdéroulée dans le calme dans l'est de la France. "Nous n'avons pas appelé à la manifestation dans l'est sauf à Strasbourg, si des taxis manifestent à Metz ou Nancy c'est une volonté des chauffeurs" a affirmé à LORACTU.fr André Alogna, président de l'Union des Taxis Autonomes de Province pour le Grand Est.
"Nous condamnons les violences des chauffeurs de taxis à Paris" a-t-il affirmé. "Nous manifestons dans les villes où il y a UberPop et cela doit se faire dans le calme. Nous savons discuter avec les autorités" poursuit-il, assurant que "la mobilisation à Paris qui est violente" n'est pas "celle des villes de province où il n'y a pas de dérapages". UberPop est récemment arrivé à Strasbourg où la Préfecture a pris un arrêté d'interdiction.
A Paris ce mercredi matin, des chauffeurs de VTC Uber et UberPop ont été pris pour cible. Des voitures retournées, cassées, des barrages filtrants, des journalistes pris pour cible, le périphérique et les accès aux aéroports bloqués : la manifestation à Paris et en Ile-de-France a tourné à la catastrophe, obligeant l'intervention musclée des CRS.
[EN IMAGES] La manifestation des #taxis dégénère ➡http://t.co/gWYlQM1LOG pic.twitter.com/viaCC4mRPJ
— francetv info (@francetvinfo) 25 Juin 2015
