Elu à la tête du Grand Est, Philippe Richert tend la main à la gauche et au gouvernement
Dans l’Est, les 169 nouveaux élus sont équipés d’un IPhone et d’un IPad
France -
05/01/2016 13h22
Politique
L'hémicycle du Conseil régional de Strasbourg qui accueille lundi 4 janvier le nouveau conseil régional d'Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne. PHOTO: LORACTU.fr
Les nouveaux conseillers régionaux de la région Alsace-Lorraine-Champagne-Ardenne sont équipés d’IPhone et d’IPad pour travailler. Souvent éloignés, ils sont invités à communiquer via ces outils et à multiplier les visio ou audioconférences.
Les 169 nouveaux élus du conseil régional du Grand-Est sont désormais bien équipés. Lundi matin lors de leur prise de fonction à Strasbourg (Bas-Rhin), tous les élus – majorité ou opposition – se sont vu offrir un «kit de l’élu». Dans cette mallette remise avant l’élection officielle de Philippe Richert, on y trouve notamment un téléphone de la célèbre marque américaine ainsi qu’une tablette. Objectif : permettre aux élus de travailler sans papiers, de communiquer plus facilement entre eux et faciliter les vidéo ou audioconférences alors que Reims et Strasbourg sont éloignés de plus de 350 kilomètres.
Une décision de Philippe Richert qui était déjà appliquée pour les élus de la région Alsace dont il a assuré la présidence jusqu’au 31 décembre dernier. Les conseillers régionaux alsaciens qui effectuent leur second mandat n’ont pas eu de nouveau téléphone ou de nouvelle tablette mais ont du remettre leur ordinateur portable et n’utiliseront plus leur imprimante. Les délibérations, ordres du jour et les principaux documents utiles à leur travail seront dématérialisés.
Dans le kit remis aux élus, on trouve également un atlas de la nouvelle région pour s’y retrouver et des documents relatifs au travail de conseiller régional. Le conseil régional n’a pas précisé le coût de ces 169 kits mais assure que les appareils connectés permettront de faire des économies à moyen et long terme. Dans les rangs de la majorité, à droite mais aussi dans l’opposition à gauche ou au FN, la mesure a été saluée.
A Strasbourg (Bas-Rhin), Nicolas ZAUGRA
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