EN DIRECT. Attentat de Berlin: le terroriste Anis Amri abattu par la police
Le carnage perpétré lundi soir par un camion à Berlin, qui a fait douze morts et 48 blessés, était un «attentat», revendiqué par l'Etat islamique (EI). Un suspect connu des services de police fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen. Les polices européennes sont à sa recherche car il serait "armé" et "dangereux".
Ce que l'on sait :
- L'attaque du marché de Berlin est survenue lundi soir vers 20H, il s'agit bien d'un attentat terroriste a dit Angela Merkel qui a été revendiqué par l'Etat islamique mardi soir.
- L'attentat a fait 12 morts et 48 blessés.
- Un suspect Anis Amri, âgé de 24 ans, Tunisien est activement recherché par les polices européennes. Une récompense de 100 000 euros est offerte en cas d'aide à la capture. Un premier suspect avait été arrêté lundi mais avait été relâché et mis hors de cause. Ce nouveau suspect numéro 1 est considéré comme "armé" et "dangereux".
- Jeudi 22 décembre, l'auteur présumé de l'attentat de Berlin est toujours en fuite et activement recherché. Selon la presse allemande, Anis Amri est déjà bien connu de la police et des services de renseignement. Il était suivi et soupçonné de préparer un attentat.
- Vendredi 23 décembre, le gouvernement confirme que le suspect a été tué au cours d'une fusillade par la police à Milan en Italie.
Le Roux refuse de donner des éléments sur le parcours du terroriste
"Le principal suspect a été neutralisé par la police italienne. Je tiens à saluer leur intervention" a dit Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur français, refusant de confirmer si le terroriste de Berlin est bien passé par la France durant sa cavale. "J'appelle à la plus grande prudence concernant les informations qui circulent actuellement" a-t-il déclaré lors d'une courte allocution depuis le ministère de l'Intérieur alors que plusieurs médias italiens et français assurant que Anis Amri est bien passé par la France. La radio Europe 1 assure même ce vendredi que le tueur est passé par Lyon et Chambéry par le TGV.
"Il appartiendra aux enquêteurs de déterminer l'itinéraire exact du suspect" s'est-il contenté de commenter, assurant qu'il est en contact avec l'Allemagne et l'Italie pour collaborer à propos de l'enquête sur l'organisation de l'attentat de Berlin et sur sa cavale.
Le terroriste a pris le train à Lyon puis Chambéry avant d'arriver à Milan
Selon des informations d'Europe 1, le principal suspect de l'attentat de Berlin est passé par Lyon avant d'aller à Milan. Anis Amri aurait en effet pris un train depuis la gare Lyon-Part-Dieu en direction de Chambéry jeudi. Une fois là-bas, il aurait acheté un billet de TGV en liquide à destination de Milan. Il est arrivé dans la métropole italienne à 21h50.
Le ministre de l'Intérieur Français doit s'exprimer à 19H, critiques de la droite et du FN
Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur Français, doit s'expimer depuis la Place Beauvau à 19H indique son ministère dans un communiqué. Le ministre devrait préciser les dernières heures du terroriste de Berlin, s'il est passé ou non par la France alors que l'opposition demande des explications au gouvernement.
hierry Solère, porte-parole de François Fillon, candidat de la droite et du centre à la présidentielle, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux "doit s'expliquer". "Etat d'urgence et un terroriste arrive à rentrer en France puis à en ressortir sans être interpellé", dénonce-t-il sur son compte Twitter.
Le député Les Républicains (LR) Guillaume Larrivé demande également au ministre de l'Intérieur de s'expliquer. Son collègue Eric Ciotti, chargé des questions de sécurité, s'étonne que le principal suspect de l'attaque au camion de Berlin ait pu franchir les frontières européennes et appelle à de profondes réformes. "Cela démontre que nous n'avons pas un contrôle suffisamment efficace et protecteur et qu'il faudra être beaucoup moins naïf".
Le vice-président du FN Florian Philippot a vivement critiqué le gouvernement tandis que Marine Le Pen dénonce une "escapade dans deux ou trois pays" du terroriste qui est "a minima est symptomatique de la catastrophe sécuritaire totale que représente l’espace Schengen. Privée de frontières nationales pérennes et d’infrastructures douanières au niveau, la France, comme la plupart de ses voisins, en est réduite à apprendre après coup qu’un djihadiste armé et dangereux se baladait probablement sur son sol" écrit-elle dans un communiqué
La canddiate à la présidentielle "réitère l’engagement de redonner à la France la pleine maîtrise de sa souveraineté, de ses frontières nationales et de mettre fin en conséquence aux accords de Schengen. Le mythe de la libre circulation totale en Europe, auquel s’accrochent encore mes adversaires dans cette élection présidentielle, doit être définitivement enterré. Il en va de notre sécurité."
Merkel estime la "menace immédiate écartée"
Angela Merkel a remercié la police et les autorités italiennes, après l'interpellation qui a conduit à la mort d'Anis Amri près de Milan.
"Tout semble montrer que Anis Amri était l'auteur de l'attentat" de Berlin, a-t-elle précisé. "L'enquête n'est pas terminée", a-t-elle insisté, disant que les enquêteurs s'intéressent en particulier à d'éventuels complices, afin de les traîner en justice.
Le danger immédiat a été "écarté", a ajouté la chancelière, mais la menace terroriste demeure.
La SNCF a eu confirmation qu'un billet de train a été retrouvé sur le suspect
Selon les médias italiens, Anis Amri avait dans son sac un billet de train Chambéry-Turin, laissant entendre qu’il serait passé par la France.
Un porte-parole de la SNCF a déclaré au journal Le Monde que la SNCF a bien eu confirmation par les autorités italiennes qu'un billet de TGV Chambéry-Turin a été trouvé sur le suspect.
Anis Amri avait prêté allégeance à Daesh dans une vidéo enregistrée
Sur cette vidéo, non datée, Anis Amri prête allégeance à l'Etat islamique et appelle les soutiens du groupe terroriste à prendre leur revanche contre les «croisés», rapportent l'agence de presse Reuters et l'AFP. La séquence a été diffusée cet après-midi par l'agence de propagande de l'Etat islamique.
Le terroriste présumé est passé par la France
Un ticket de train français a été retrouvé dans son sac à dos, montrant qu'il était auparavant monté dans un train à Chambéry, dans le nord des Alpes en France.
Les autorités italiennes ont prévenu la France ce vendredi en leur indiquant que ce ticket de train avait été retrouvé ses affaires. D'ailleurs, il "avait très peu d'effets personnels sur lui, aucun papier, c'était un fantôme", a déclaré le préfet de police de Milan Antonio de Iesu. "Il n'avait pas sur lui d'autre arme (que le pistolet avec lequel il a fait feu), ni de téléphone, seulement un petit couteau et quelques centaines d'euros", a déclaré M. de Iesu lors d'une conférence de presse.
Anis Amri est resté à Berlin quelques heures après l'attentat du marché de Noël lundi soir, alors que des images de vidéosurveillance montrent que le suspect sortant d'une mosquée de la capitale allemande. Puis, ilo se serait rendu à Chambéry (France) avant de regagner l'Italie en passant par Turin et Milan.
L'Allemagne "soulagée" après la mort du terroriste de Berlin
Le ministre de l'Intérieur allemand, Thomas de Maizière, s'est dit "très reconnaissant" envers les autorités italiennes, après la mort d'Anis Amri, auteur présumé de l'attentat de Berlin. "Je remercie tout particulièrement les deux policiers qui sont intervenus", a-t-il poursuivi lors d'une conférence de presse. "L'un d'eux a été blessé. Je suis particulièrement soulagé car ce terroriste n'est plus un danger pour notre pays".
Le ministre allemand a annoncé qu'une équipe judiciaire spécialisée allait être dépêchée en Italie ce vendredi. "Cette affaire montre une nouvelle fois qu'une collaboration intensive au niveau européen est importante pour lutter contre le terrorisme", a repris Thomas de Maizière, ajoutant que l'enquête se poursuivait "sous haute pression". "La priorité est de mettre à jour les complices, le contexte de cet attentat. Le succès des recherches ne diminue pas les risque pour notre pays", a-t-il rappelé, tout en promettant de tirer des conséquences de cet attentat.
"J'espère que nous pourrons passer Noël de manière pacifique", a-t-il conclu.
La police italienne ignorait que Anis Amri se trouvait à Milan
Les policiers milanais qui ont abattu le suspect menaient un contrôle de routine. Ils n'avaient pas d'information relatives à sa présence sur le sol italien. "Nous n'avions pas d'élément des services de renseignements selon lesquels il était à Milan", a déclaré le chef de la police Antonio De Iesu en conférence de presse. "Ils n'avaient pas d'indices que c'était lui, sinon ils auraient été bien plus prudents."
L'Etat islamique dit que l'homme abattu à Milan est l'assaillant de Berlin
L'agence Amaq de propagande du groupe terroriste, qui a revendiqué l'attaque de Berlin, affirme que le suspect abattu cette nuit à Milan est bien l'assaillant de Berlin.
Le suspect abattu dans la nuit de jeudi à vendredi à Milan était bien Anis Amri, a confirmé en début d'après-midi le procureur fédéral allemand. Il a également indiqué que l'enquête se poursuivait pour déterminer si le terroriste avait bénéficié de complicités.
Le point à 13H après la mort du terroriste présumé de Berlin
Anis Amri, auteur présumé de l'attentat au camion-bélier de Berlin, a été abattu dans la nuit de jeudi à vendredi à Milan. Son identité a été confirmée "sans l'ombre d'un doute" par le ministre italien de l'Intérieur, Marco Minniti.
L'arrestation a été effectuée par une patrouille de deux policiers alors qu'il circulait de façon «suspecte» devant la gare milanaise de Sesto San Giovanni, selon le ministre. Un agent a été blessé "sur des zones non vitales et il est actuellement hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger". L'autre agent n'a pas été blessé, a précisé Marco Minniti.
Un billet de train français a été retrouvé dans le sac à dos de l'auteur présumé, montrant qu'il était auparavant monté dans un train à Chambéry, dans le nord des Alpes en France, et était passé par Turin avant d'arriver dans la nuit à Milan, selon les médias italiens et allemands.
Le gouvernement allemand s'est dit "soulagé" lors d'un point-presse. "Nous sommes reconnaissant aux autorités italiennes", a indiqué le porte-parole de la diplomatie allemande, Martin Schäfer, lors d'un point presse.
La porte-parole de la chancelière Angela Merkel n'a pas souhaité réagir, l'Allemagne n'ayant pas été encore notifié officiellement par écrit.
Deux frères arrêtés en Allemagne, préparaient un attentat contre un centre-commercial
Alertée par les services de renseignements, la police avait déployé des hommes autour du centre commercial d'Oberhausen (ouest) tard jeudi soir, ainsi que dans le marché de Noël voisin, puis annoncé l'arrestation des deux suspects dans la nuit de jeudi à vendredi. Il s'agit de deux frères de 28 et 31 ans originaires du Kosovo.
Les enquêteurs tentent de déterminer quel était le stade de préparation de leur attaque contre le CentrO, un des plus grands centres commerciaux d'Allemagne et si d'autres personnes étaient impliquées dans le projet. Aucun lien avec l'attentat de Berlin n'a été à ce stade évoqué par les enquêteurs.
Un "soulagement", pour le ministère de l'Intérieur allemand
Pour le ministère allemand de l'Intérieur, le décès d'Anis Amri constitue "un soulagement".
Le terroriste présumé s'était rendu dans une mosquée à Berlin après l'attentat
Anis Amri avait pris la fuite, probablement armé, après l'attentat de Berlin. En raison d'une série de dysfonctionnements, il a eu 30 heures pour disparaître entre son attentat lundi soir et le lancement d'un avis de recherche allemand et européen.
Des images d'une caméra de surveillance l'avaient montré devant une mosquée de la ville, réputée comme un lieu de rassemblement islamiste, quelques heures après le carnage, selon la chaîne publique allemande Rbb.
D'autres images avaient montré le suspect les 14 et 15 décembre, entre 3h et 4h du matin, soit 5 et 4 jours avant l'attentat, devant la mosquée pourtant fermée depuis longtemps par les autorités et qui a fait l'objet d'une perquisition jeudi matin, selon Rbb.
Anis Amri serait passé par la France après l'attentat de Berlin
Amri aurait donc été abattu à 3 heures du matin dans le quartier San Giovanni, à Milan, lors d'un contrôle d'identité par la police.
Selon les autorités italiennes, le suspect abattu par la police est passé par la France, selon des billets de train retrouvés par la police. Selon l'agence ANSA et le quotidien La Repubblica, Anis Amri est arrivé à Milan après avoir pris le train en France, à Chambéry.
Un mandat d'arrêt européen avait été lancé par les autorités allemandes qui avaient lancé un vaste avis de recherche dans les médias. Toutes les polices européennes étaient à sa recherche et les contrôles aux frontières avaient été renforcés partout en Europe.
Le gouvernement italien confirme la mort de Anis Amri
Le ministre italien de l'Intérieur, Marco Minniti, confirme que l'individu tué à Milan est sans aucun doute Anis Amri, le suspect de l'attentat de Berlin.
Le ministre italien de l'Intérieur, Marco Minniti, confirme que l'individu tué à Milan est sans aucun doute Anis Amri, le suspect de l'attentat de Berlin. L'homme a été abattu lors d'un contrôle de police de routine et a sorti "sans hésiter" une arme, a indiqué le ministre lors d'une conférence de presse.
Anis Amri, qui a été tué en Italie, avait déjà passé 4 ans en prison dans ce pays, de 2011 à 2015, pour avoir incendié une école.
Avant de gagner l'Italie où il a passé 4 ans en prison, Amri avait été condamné à 2 ans de prison en Tunisie pour un vol de voiture en 2011.
Le terroriste présumé abattu en Italie, ce vendredi (médias)
Le suspect, Anis Amri, aurait été abattu dans une fusillade à Milan selon l'agence Reuters qui cite une source sécuritaire italienne.
Selon les médias italiens, Anis Amri aurait été contrôlé par la police près de la gare de Milan vers 3 heures du matin, entraînant un échange de tirs. La confirmation n'est toujours pas donnée par le gouvernement italien. Les autorités italiennes doivent tenir une conférence de presse dans la matinée.
Notre premier direct - Attentat de Berlin: 12 morts, le suspect "armé" et "dangereux" en fuite
Le frère du suspect lui demande de se rendre à la police
Un frère du suspect tunisien de l'attentat au camion-bélier perpétré sur un marché de Noël à Berlin l'a exhorté jeudi à se présenter devant la police, dans une interview à l'AFP. "S'il est en train de m'écouter, je lui dis: présente-toi" devant la police, "pour que la famille puisse être tranquille", a dit Abdelkader Amri, devant le domicile familial à Oueslatia dans le centre de la Tunisie. Si mon frère est l'auteur de l'attentat, "je lui dis: 'tu ne nous honores pas', tu n'honores pas ta famille ni les gens de ton quartier", a indiqué Abdelkader, avant d'ajouter: "Mais je suis sûr que ce n'est pas lui".
Le parquet antiterroriste allemand a identifié mercredi le suspect de l'attentat comme étant Anis Amri, un Tunisien de 24 ans, et publié un avis de recherche assorti d'une récompense.
Une brigade antiterroriste a entendue mercredi les parents de ce Tunisien en fuite. Les ministères tunisiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères n'ont pas souhaité faire de commentaires sur cette affaire.
Selon les autorités allemandes, l'homme est un demandeur d'asile arrivé en juillet 2015 en Allemagne et dont la requête a été rejetée en juin.
Le suspect est présenté par Berlin comme proche de la mouvance salafiste-islamiste.