VIDEO. Primaire du PS: Valls reçoit une gifle au visage, un homme interpellé
Le gifleur de Manuel Valls condamné à 3 mois de prison avec sursis
France -
18/01/2017 18h22
- mis à jour
le 18/01/2017 19h21
Politique
Manuel Valls et Mathieu Klein, porte-parole et président (PS) du département de Meurthe-et-Moselle. (PHOTO: LORACTU.fr)
L'agresseur de Manuel Valls, un jeune homme de 19 ans, a été condamné à de la prison avec sursis mercredi soir au lendemain de la gifle qu'il a inflié au candidat de la primaire du PS.
Nolan L., soupçonné d'avoir donné une gifle à Manuel Valls, a accepté une proposition de peine de trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d'intérêt général, elle lui a été faite dans le cadre de sa comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité assure L'Express sur son site internet mercredi soir.
Le jeune homme de 19 ans qui a giflé Manuel Valls, hier, à Lamballe (Côtes-d'Armor), était présenté mercredi après-midi au parquet de Saint-Brieuc, selon France Bleu Armorique. "Il a reconnu sa culpabilité, on va lui faire une proposition de peine", indique le procureur, Bertrand Leclerc, à l'agence Reuters. La proposition de peine au "gifleur" de Manuel Valls lui a été faite dans le cadre d'une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. Cette procédure est proposée par le procureur, qui suggère une peine que l'auteur des faits peut accepter ou refuser. En cas de refus, un procès classique est organisé.
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Manuel Valls a confirmé mercredi matiin son intention de porter plainte contre ce jeune homme car une société "a besoin de règles".
"Toute violence est inacceptable en démocratie (...) il s'agit sans doute d'un militant identitaire de l'extrême droite bretonne, mais qui s'affiche aussi avec Dieudonné et Soral". A affirmé M. Valls sur France Inter, interrogé par le journaliste de la station sur l’incident, "je porte plainte parce que la société a besoin d’interdits" a-t-il rappelé. Mardi soir, l’entourage de Manuel Valls confirmait que l’ex-Premier ministre entendait porter plainte contre son agresseur contrairement à ses premières intentions dans l’après-midi de mardi.
Mardi et mercredi, l'ensemble de la classe politique a condamné l'acte de ce jeune homme proche des milieux d'extrême droite bretons. De la gauche en passant par Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, du gouvernement ou de la droite, tous les adversaires et alliés de M. Valls ont dénoncé un acte de "violence", une "agression".
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