VIDEO. Primaire du PS: Valls reçoit une gifle au visage, un homme interpellé
Un homme a été interpellé mardi après-midi lors d’un déplacement de campagne de Manuel Valls en Bretagne, rapportent plusieurs médias locaux. L’ancien Premier ministre et candidat à la primaire du PS connaît une campagne agitée depuis sa lancée tardive début décembre.
Le candidat à la primaire du PS a reçu une gifle au visage à Lamballe en Bretagne alors qu’il effectue l’un de ses derniers déplacements de campagne à cinq jours du premier tour qui se déroule dimanche. A sa sortie de la mairie de cette ville bretonne où il est accompagné du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, M. Valls a été visé par un opposant qui a agressé l’ancien locataire de Matignon.
Manuel Valls a reçu un «léger coup» au visage – une gifle – rapporte France Bleu qui suit le déplacement du candidat. Le service de sécurité qui accompagne l’ancien chef du gouvernement et le ministre de la Défense a plaqué au sol l’agresseur qui a été remis aux services de gendarmerie. "Est ce que tu vas bien ? Tu vas bien ?" lui aurait lancé le ministre en demandant des nouvelles de M. Valls.
Un homme de 19 ans interpellé et placé en garde-à-vue
Un homme âgé de 19 ans a été interpellé, soupçonné d'être l'agresseur de Manuel Valls, et a été placé en garde-à-vue pour "violences sur personne dépositaire de l'autorité publique".
Après avoir tenté de gifler M. Valls, le jeune homme dont les motivations sont inconnues à cette heure a été vivement plaqué au sol à la sortie de l'hôtel de ville. "Ici c'est la Bretagne" aurait crié l'agresseur en s'attaquant à Manuel Valls.
"C’est grave, mais ce n’est pas ça aujourd’hui qui m’intéresse en Bretagne. Vous trouverez toujours des individus qui veulent empêcher la démocratie" a réagit Manuel Valls lors d'un point presse. "On ne peut pas accepter la violence. Rien, rien ne m’arrêtera. Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui l’incarnent, les élus. Moi je n’ai jamais eu peur du contact avec mes compatriotes. Je suis courageux. Quand on est candidat à la présidence de la république, on va au contact des Français" a-t-il assuré.
L’arrivée du candidat socialiste a également été mouvementé – entre huées et applaudissements, rapporte également la radio locale. Manuel Valls s’est engagé début décembre dans une campagne de terrain difficile où il a été régulièrement interpellé par des opposants à sa politique, notamment à la loi Travail et à l’usage du 49.3 qu’il veut supprimer.
Le 22 décembre dernier, M. Valls avait été enfariné par un opposant au 49.3 alors qu’il entrait dans un café de Strasbourg (Bas-Rhin). L’homme, intermittent du spectacle, avait été interpellé et remis à la police tandis que Manuel Valls avait poursuivi sa journée qui s’était révélée fortement mouvementée.
Le premier tour de la primaire du Parti socialiste et de ses alliés se déroule dimanche, M. Valls apparaît toujours en tête des intentions de vote d’après plusieurs sondages.
"Un individu qui frappe un responsable politique, c'est grave"
Peu après, Manuel Valls, détendu, a réagi à l'incident devant la presse: "Je ne suis pas venu parler de moi. Il y a toujours des individus qui veulent empêcher la démocratie de s'exprimer", a-t-il dit. Et d'ajouter: "Il y a ceux qui contestent la démocratie et ceux qui l'incarnent comme les hommes politiques. La démocratie ne peut pas être la violence."
Remis à la gendarmerie de Lamballe par le service de sécurité qui entourait l'ancien Premier ministre, le jeune agresseur a été placé en garde à vue, a-t-on appris auprès du parquet de Saint-Brieuc cité par l'AFP.
- Les adversaires de Valls dénoncent l'agression -
Je condamne avec la plus grande fermeté l'agression physique dont vient d'être victime @ManuelValls et l'assure de ma totale solidarité(1/2)
— Vincent Peillon (@Vincent_Peillon) 17 janvier 2017
Je condamne l'acte inacceptable de violence contre @manuelvalls à Lamballe et je lui adresse mes amitiés.
— Benoît Hamon (@benoithamon) 17 janvier 2017
Rien ne justifie la violence #Valls. Une démocratie vivante privilégie toujours le débat d'idées
— ☰ Arnaud Montebourg (@montebourg) 17 janvier 2017
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