Chaque semaine, LOR’Actu vous propose un tour d’horizon des dernières sorties cinéma, accompagné d’un lien vers les horaires. Du rire aux larmes, de la 3D à la mini-cam, notre site vous aide à y voir plus clair dans vos choix ciné, de la grosse machine hollywoodienne au petit film indé.

127 heures, de Danny Boyle, avec James Franco. Après le plébiscite mondial autour de Slumdog Millionaire, Danny Boyle revient avec une histoire radicalement différente, pour un message similaire à son conte de fées des bidonvilles : tous les hommes, peu importe leur origine, ont en eux des capacités insoupçonnées qui ne demandent qu’à se révéler dans des circonstances exceptionnelles. Après l’enfant surdoué des bidonvilles, l’Ecossais décline cette thématique en portant à l’écran l’histoire d’Aron Raiston, alpiniste coincé dans les montagnes de l’Utah qui alla jusqu’à s’amputer un bras pour survivre. Avis aux amateurs de grands espaces et de cinéma humaniste.

Les voyages de Gulliver, de Rob Letterman, avec Jack Black. Les vacances approchent et c’est l’occasion pour les grands studios de sortir une floppée de comédies pour les plus jeunes, dont cette transposition moderne des Voyages de Gulliver, avec dans le rôle titre l’exubérant Jack Black. Une adaptation forcément libre où Gulliver devient un pantouflard new-yorkais dont la nonchalance va semer le trouble chez les lilliputiens, surpris par ce géant  dont ils ne savent s'ils doivent l'accepter ou le rejeter.

True Grit, de Joel Coen, avec Jeff Bridges, Josh Brolin. Après le western poisseux et génial No Country for Old Men, les frères Coen, maîtres du polar US depuis deux décennies, s’étaient égarés dans une comédie policière de petite facture (Burn after reading) et une chronique sociale juive un peu hermétique (A serious Man). Les revoilà en grande forme avec True Grit, remake crépusculaire de 100 dollars pour un shérif, où après John Wayne, Jeff Bridges reprend le rôle de shérif poivrot et sanguinaire qu’une fille engage pour tuer l’assassin de ses parents. Les frangins avaient donné à Bridges, acteur talentueux mais sous-estimé, un de ses meilleurs rôles dans le cultissime Big Lebowski, il faut s’attendre encore une fois à une interprétation de haute volée.

Requiem pour une tueuse, de Jérome le Gris, avec Mélanie Laurent, Clovis Cornillac. Révélée par Dikkenek, confirmée par Inglorious Basterds, Mélanie Laurent prête ses traits froids et envoûtants à la célèbre empoisonneuse Lucrèce Borgia. La tueuse à gages se voit confier un délicat contrat : tuer un chanteur lyrique qui s'oppose à un projet de pipeline et devient une menace pour les magnats du pétrole, commanditaires du meurtre. Plus qu’un simple thriller, le film ambitionne de sonder l’esprit de la mystérieuse Lucrèce, être complexe qu’on ne peut réduire au simple qualificatif de tueuse de luxe.