18/06/2012 |
Le coup d’envoi du BAC 2012 est donné par la traditionnelle épreuve de philosophie que 24 885 lycéens lorrains doivent affronter ce lundi matin. Depuis 8h, les élèves planchent sur un sujet de quatre heures. Les premiers contenus et corrigés tombent sur le net.
C’est parti pour une fin d’année scolaire pour les lycéens en terminale. Plus de 700.000 candidats toutes séries confondues sont concernés par une semaine d’épreuves, près de 25 000 en région Lorraine. Au niveau national, le nombre d’inscrit aux épreuves a augmenté de 7% par rapport à 2011 avec 661 800 candidats. Ce matin les élèves des trois séries du baccalauréat général, S (scientifique) ES (économique et social) et L (littéraire) planchent sur plusieurs sujets. 48 % des élèves présentent le bac général, 21 % le bac technologique et un peu plus de 30 % le bac professionnel.
Les lycéens de Terminale L ont le choix entre ces sujets : « Que gagne-t-on en travaillant ? », « Toute croyance est-elle contraire à la raison ? » ou l’explication d’un texte de Spinoza extrait du "Traité théologico-politique".
En terminale S, les sujets sont les suivant : « Serions-nous plus libres sans l'Etat ? » ou « Avons-nous le devoir de chercher la vérité ? ». Les lycéens peuvent aussi plancher sur l’explication d’un texte de Rousseau, «Emile».
Enfin, en terminale ES : « Peut-il exister des désirs naturels ? », «Travailler, est-ce seulement être utile ? », ou l’explication d’un texte de George Berkeley extrait de "De l'obéissance passive".
Le calendrier des élèves et des correcteurs est rythmé. Les épreuves écrites du premier groupe ont lieu les lundi 18, mardi 19, mercredi 20, jeudi 21 et vendredi 22 juin. Les résultats tomberont le 6 juillet et les oraux de rattrapage se dérouleront jusqu'au 11 juillet inclus.
Un bac sous très haute surveillance
Après l’épisode de triche et de fuites des sujets qui avait animé le bac 2011, le ministère de l’Education assure ses arrières cette année avec un important dispositif.
Selon une circulaire spéciale, les téléphones portables, «smartphones» et tablettes tactiles devront notamment être «éteints et rangés dans le sac du candidat ou remis aux surveillants de salle». Mais rien de bien nouveau, cette règle a toujours existé. Le ministère a juste souhaité l’appuyer très largement…
Par ailleurs plusieurs académies mettront en place des détecteurs de portables dans certains centres d’examen. Toutefois il n’est pas précisé dans quels établissements ces nouveaux appareils ont été installés.