12/03/2011 11:35 |
Crédits photo : DR | Capture d'écran
Au lendemain de la catastrophe au Japon toute l’attention se focalise aujourd’hui sur la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi et plus précisément autour de son réacteur n°1.
Le tsunami a submergé le dispositif de refroidissement de la centrale et toute la nuit les ingénieurs de la centrale ont tenté de refroidir le cœur du réacteur. Mais la pression a continué à grimper provoquant une explosion qui a touchée le toit et les murs et qui a peut-être endommagée l’enceinte de confinement ; dernier rempart face à une diffusion du matériel radioactif dans l’air. Il y a beaucoup d’inquiétude quant aux risques de catastrophe nucléaire type Tchernobyl. Lors de cette catastrophe en 1986 c’était l’enceinte de confinement qui avait volée en éclat provoquant le nuage radioactif qui s’est répandu dans toute l’Europe. Des relevés du taux de radioactivité ont indiqué que celle-ci est à l’heure actuelle mille fois supérieure à la normale. Des « super-pompiers » spécialistes du nucléaire sont en train d’arriver sur le site pour tenter d’empêcher le cœur du réacteur d’entrer en fusion. La fusion du cœur d'un réacteur nucléaire se produit lorsque celui-ci cesse d'être correctement refroidi. Le combustible nucléaire commence à surchauffer puis à fondre à l'intérieur du réacteur.
L’ordre d’évacuation qui était au départ de dix kilomètres autour de la centrale vient d’être élargi à vingt kilomètres. Au-delà la population est invitée à respirer à travers un linge mouillé, à se calfeutrer et à ne pas exposer sa peau à l’air libre. Une cellule de crise a été ouverte en France rassemblant l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN), l'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) et les pouvoirs publics, tente actuellement de rassembler le maximum d'informations sur la situation à Fukushima.
La principale question concerne donc la résistance de l’enceinte de confinement dont on ne connait pas actuellement la situation actuelle.
Du côté de la Lorraine, la Chambre de Commerce et d'Industrie de notre région s'est adressé aux entreprises lorraines instalées au Japon. Elles sont plus d'une centaine à être instalées dans le pays, durement touché par un séisme vendredi dernier. Le directeur de la CCI internationale en Lorraine, Jean-Philippe Arvert, demande à leurs patrons de maintenir les liens tissées avec les entreprises nippones.
Nous suivrons l’évolution de la situation d’heure en heure sur LOR’Actu.
00h20 : L'opérateur d'une centrale nucléaire du nord-est du Japon a déclaré dimanche qu'un deuxième réacteur donnait des signes de problèmes, avec un risque d'explosion.
La compagnie Tokyo Electric Power (Tepco) a précisé qu'il s'agissait du réacteur N°3 de la centrale Fukushima N°1, située à 250 kilomètres au nord de Tokyo.
18h50. L'accident nucléaire de Fukushima est considéré comme l'un des trois pires de l'histoire et pourrait devenir "une catastrophe totale" en cas de fusion du réacteur, estime un expert américain.
18h07. L'accident de Fukushima a été évalué au niveau 4 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques qui en compte 7.
17h35. La France va envoyer au Japon deux détachements de sa sécurité civile pour participer aux opérations de secours après le séisme meurtrier qui a frappé l'archipel nippon vendredi, a annoncé samedi dans un communiqué le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.
17h30. Mise en garde de l'Allemagne. Le pays a mis en garde ses citoyens contre un séjour dans le nord-est de l'île de Honshu au Japon et déconseille les voyages dans le reste du pays après un violent séisme et la peur d'un accident nucléaire, a indiqué samedi le chef de la diplomatie Guido Westerwelle.
17h10. Le ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet et le ministre de l'Industrie Eric Besson ont réuni samedi l'ensemble des acteurs français du secteur du nucléaire en charge de la sûreté et de la production pour faire le point après l'incident nucléaire au Japon.
17h05. Au moins trois personnes habitant une ville proche de la centrale ont été exposées à des radiations. Elles vont subir un lavage spécial mais leur état de santé ne présenterait rien d'anormal.
17h00. Un éventuel nuage radioactif pourrait atteindre la péninsule du Kamtchatka en moins de 24 heures, prévient la surveillance sanitaire russe.
15h38. Une nouvelle réplique de magnitude 6 est ressentie à Fukushima, où s'est produite une explosion dans une centrale nucléaire, vers 14h15 heure de Paris, selon la NHK.
14h45. 10 000 disparus dans une ville. Les autorités de la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du Japon, étaient sans nouvelles d'environ 10.000 habitants de la ville portuaire de Minamisanriku au lendemain du tsunami, a rapporté samedi soir le site internet de la chaîne de télévision NHK.
13h19. Selon la Tokyo Electric power (Tepco), le caisson du réacteur nucléaire de la centrale de Fukushima n'a pas subi de dégâts. Un porte parole du gouvernement a par ailleurs indiqué que les radiations ont baissé après l'explosion.
13h00. Encore 25 français perdus dans la région de la catastrophe ! “Sur les 50 ressortissants que nous comptons dans la région de Sendai, nous en avons retrouvé la moitié sains et saufs” indique le porte-parole de l’ambassade de France à Tokyo. Vingt-cinq Français sont toujours recherchés dans la région de Sendai. (France Info)
12h12. «L'accident nucléaire est gravissime», a estimé l'eurodéputée Eva Joly. Selon elle, il s'agit du «plus grave accident depuis Tchernobyl». «Est-ce qu'on va continuer à laisser croire qu'il n'y a pas de risque?», a-t-elle demandé. Pour l'élue, le nucléaire est «un risque qui n'est pas utile».
12h05. La Suisse et le Royaume Uni s'apprêtent à envoyer des équipes de sauveteurs au Japon. Les premiers devraient arriver sur place dès samedi.
11h56. A Paris, une messe sera célébrée dimanche à Notre-Dame à l'intention des victimes du tremblement de terre et du tsunami. Elle se tiendra à 18h30.
11h49. Selon l'Agence de sécurité nucléaire et industrielle japonaise, de sérieux dégâts au caisson du réacteur de la centrale de Fukushima sont peu probables.