14/03/2011 20:55 |
Crédits photo : LOR'Actu
Alors que le premier tour des élections cantonales a lieu ce dimanche, un premier sondage donne la gauche gagnante, la droite en seconde position et le FN en troisième place.
Selon le sondage Louis Harris interactive pour Public Sénat/ LCPAN/ Le Parisien publié ce lundi sur les rapports de forces pour le 1er tour des élections cantonales, la gauche (PS, RDG) arrive en tête avec 32% des intentions de vote contre 28% pour la droite (UMP, NC, majorité). Les écologistes (Les Verts/Europe Ecologie et autres) sont crédités de 9% des intentions de vote. Ils sont devancés par le Front de gauche. 10% des sondés voteraient pour un candidat PC et Parti de gauche. Enfin de son côté le FN serait troisième du classement en recueillant de son côté 15%.
DECOUVREZ LES RESULTATS DU SONDAGE QUI DONNERAIT LA GAUCHE GAGNANTE :
Crédit : Harris Interactive.
Découvrez les enjeux départements par départements en Lorraine :
Moselle (Droite)
Le Département est aujourd’hui entre les mains de la droite. Le canton ne semble pas voué à un basculement à gauche. Son président, Philippe Leroy a décidé de laisser son siège mais se représente tout-de-même pour une place de conseiller général dans son canton de Vic-sur-Seille. Son successeur légitime semble tout désigné et sur encouragé par le président Leroy : Patrick Weiten, maire de Yutz. Mais néanmoins la droite se divise surtout avec François GrosDidier, maire UMP de Woippy mais candidat sans étiquette dans son canton. Quant à la gauche, Dominique Gros se présente dans le canton Metz I, c’est un test politique pour l’homme de gauche. Christiane Pallez se présente dans le canton Metz II face à Denis Jacquat. La bataille s’annonce du côté de Metz.
A noter qu’il y a 26 cantons renouvelables en Moselle.
Meurthe-et-Moselle (gauche)
Michel Dinet à la tête du département ne devrait pas craindre une vague bleue arriver. En effet sur les 22 cantons renouvelables en Meurthe-et-Moselle, 17 sont actuellement entre les mains de la gauche. Dans les 5 cantons actuellement à droite, 2 ont la possibilité de tomber à gauche car ses candidats sortants de droite ne se représentent pas. Enfin le FN peut faire bonne impression dans les zones rurales du département ou parmi l’électorat ouvrier (néanmoins le fort taux d’abstention ne sera pas en faveur du parti d’extrême-droite). Que la gauche se rassure, son avenir en Meurthe-et-Moselle semble sécurisé.
Vosges (droite)
La parité n’est pas vraiment l’atout des élections cantonales puisque sur 71 candidats, seulement 9 femmes se présentent dans le département des Vosges. Le patriarche Christian Poncelet, 83 ans, actuel président du département vosgien se représente après 49 ans de mandat. Mais la concurrence s’annonce rude. Son propre vice-président de présente face à lui, prônant « du changement ». Enfin le socialiste Philippe Faivre tente de brimer sa place. Du côté du canton d’Epinal-Est on compte tout-de-même près de 8 candidats. Une guerre s’annonce avec autant de prétendant surtout avec l’arrivée d’un petit nouveau qui a fondé un parti islamique l’année dernière.
Meuse (droite)
La Meuse est un département résolument rural. Le département est perçu par une majorité de lorrains comme celui du terroir, de la ruralité et la mémoire de guerre. Voilà les sujets phares de cette campagne. Mais la population meusienne souhaite aussi que cette élection soit portée sur le développement économique du département mais pas seulement sur un « handicap » de la ruralité.
Quinze des trente et un cantons sont renouvelables en mars prochain. Christian Namy, candidat à sa succession dans son canton et à la présidence de la Meuse, s’appuie sur une confortable majorité. Le PS et ses alliés qui disposent de 11 sièges remettent en jeu trois cantons dont celui de son leader, Daniel Lhuillier.