François Hollande a assuré hier qu’il ne voulait pas taxer les allocations familiales mais souhaite adapter son versement selon le revenu des familles. En bref, priver les plus aisées d’entre-elles d’allocations.
Une première depuis la Seconde Guerre Mondiale. Le Président de la République a assuré jeudi soir sur France 2 qu’il souhaite adapter les allocations familiales aux revenus. Alors que la Cour des Comptes préconise de taxer les allocations familiales, François Hollande n’y est pas favorable. «On ne pas va pas donner d’un côté pour reprendre de l’autre» a assuré le président sur France 2. Il n’est donc pas question pour le président socialiste de priver les hauts revenus d’allocations familiales pour éviter selon lui de casser la politique familiale amorcée par la France. En effet, la France est l’un des seuls pays de l’UE à faire des bébés en temps de crise. Les femmes françaises font en effet en moyenne deux enfants. Toutefois, des barèmes vont être mis en place en fonction des revenus des ménages.
Gérard Bapt, le député PS de Haute-Garonne, préconise de réduire de moitié les allocations pour les familles les plus aisés. 2 208 euros par parent. Une limite qu’a fixée le député. Un ménage ne doit pas excéder les 4 416 euros en ayant deux enfants, soit un total annuel d’environ 53 000 euros. Au dessus de cette somme, le ménage n’aurait pas droit aux allocations familiales. Annoncée dans le journal Les Echos, cette proposition du député fait déjà polémique. Une mesure qui devrait économiser à l’Etat un milliard d’euros. En plus de cette restriction budgétaire pour les familles, le député suggère également de «supprimer le complément mode de garde, qui prend en charge la garde d'enfants à domicile ou chez une assistante maternelle, pour les ménages qui dépassent ces plafonds de ressources». Ces méthodes permettraient à l’Etat d’atténuer sa dette. Mais quelles en seraient les répercussions sur les familles ?
Le cas de la Lorraine
10 % des ménages gagnent plus de 4 972 euros par mois. La plupart des lorrains ne serait donc pas concernés par ce cas précis. Mais ce qu’il faut savoir c’est que cette annonce reste encore qu’une pure spéculation. Les changements budgétaires conférés aux familles ne sont pas encore discutés au gouvernement. Les débats devraient commencer prochainement. Le projet d’améliorer les finances de l’Etat grâce à des restrictions dans ce domaine particulier tendrait à une remise à l’équilibre des dettes de l’Etat dans ce secteur.
Ce sera comme les plafonds des impôts, ils resteront inchangés (du plus), et de cette façon, de moins en moins de personnes en bénéficieront.(du moins)