Meurtre d’un directeur d’école à Woippy: le suspect bientôt devant les Assises
Le meurtrier présumé d’un directeur d’école à Woippy (Moselle) survenu en 2013 va être jugé devant une Cour d’Assises pour «assassinat». L’homme avait tué le directeur d’une école primaire, qui était l’amant de son épouse, assistante pédagogique dans le même établissement.
L’homme soupçonné d’avoir tué froidement à l’arme blanche un directeur d’école de Woippy, dans la banlieue de Metz en décembre 2013, va être renvoyé devant les Assises de la Moselle pour y être jugé. Chanel Mallinger avait été touché par 42 coups de couteau qui n’a jamais été retrouvé. Selon Le Républicain Lorrain de ce mercredi, si le juge d’instruction a décidé de renvoyer le meurtrier présumé devant une Cour d’Assises c’est à cause de nombreux éléments à charge.
D’abord le mobile du crime : la femme du meurtrier présumé entretenait une liaison amoureuse avec le directeur de cette école. Elle travaillait à ses côtés en qualité d’assistante pédagogique. L’ADN du suspect avait également été retrouvé sur un appuie-tête du véhicule du directeur d’école. Chanel Mallinger avait été retrouvé sur une petite place de Woippy-village dans une mare de sang à l’intérieur de son véhicule.
L'ADN du suspect retrouvé dans la voiture du directeur d'école
L’expertise affirme que l’ADN du mari jaloux n’a pas pu être apporté par sa femme par ruse mais que le suspect a bien laissé des traces de lui-même. Le suspect a en effet toujours affirmé être victime d’un complot. Sa femme aurait déposé des traces ADN de son mari pour l’accuser du meurtre de ce directeur d’école qui était par ailleurs l’amant de sa compagne.
Le crime avait plongé Woippy dans l'horreur
L'analyse par la police judiciaire de Metz de balises de téléphone portable et de la vidéosurveillance avait indiqué qu'il se trouvait tout près du lieu du crime.
Ce meurtre avait suscité une vive émotion dans cette commune de la banlieue nord de Metz. Une marche blanche en mémoire de ce directeur d'école populaire avait rassemblé 2.000 personnes. Le parquet avait rapidement exclu la piste du vol ou d'un conflit avec un parent d'élève pour s'orienter vers l'hypothèse d'un règlement de compte privé.
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