Directeur d'école tué à Woippy: le principal suspect devant le juge
Le Procureur de la République de Metz a confirmé ce mercredi la probable mise en examen et le déferrement devant un juge d’instruction du principal suspect du meurtre du directeur d’école de Woippy (Moselle).
Le principal suspect du meurtre sauvage de Chanel Mallinger, directeur d’école élémentaire à Woippy va prochainement être mis en examen. Selon le Procureur de la République de Metz, des «indices graves» autorisent la mise en examen du premier suspect interpellé à son domicile ce lundi à Woippy.
Le suspect, âgé de 40 ans devrait être placé en détention provisoire par le juge d’instruction en charge de l’information judiciaire pour homicide volontaire ouverte la semaine dernière. Le Parquet a rappelé l’importance de la présomption d’innocence du suspect à ce stade de l’instruction.
Plusieurs témoignages affirment que le suspect, le mari d’une assistante pédagogique qui travaillait avec Chanel Mallinger, a eu une altercation au printemps 2013 avec le directeur d’école. L’amant de l’assistante pédagogique aurait alors été menacé de mort par le suspect qui présenté ce mercredi au juge. Le suspect soupçonnait sa femme d’entretenir une liaison avec son collègue directeur a affirmé le Procureur de la République lors d’un point presse.
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«Pas d’arme retrouvée»
Le suspect aurait également menti sur son agenda. Il a d’abord affirmé qu’au moment du meurtre de Chanel Mallinger il se trouvait au stade de Devant-lès-Pont à Metz pour aller y chercher son fils. Une déclaration qui s’est avérée fausse selon le Procureur de la République.
Ces «indices graves et concordants» permettent de présenter le suspect à un juge ce mardi soir. Quant au second suspect, le frère du mari jaloux selon des informations de presse, le juge doit décider de son sort ce mercredi. Le Procureur de la République a démenti que le suspect a été aperçu à proximité des lieux du crime grâce à la vidéosurveillance et que l’arme du crime ait été retrouvée «comme il a pu le lire ou l’entendre».
Il a appelé la presse «à la plus grande prudence» sur le traitement de cette affaire sensible et a refusé de répondre aux interrogations des journalistes sur les avancées de l’enquête confiée à la SRPJ de Strasbourg et à l’office des violences volontaires.
L’avocat du principal suspect quant à lui estime que le secret de l’instruction a été violé par les policiers mais attend avant de s’exprimer sur cette affaire, déclinant ce mercredi tout commentaire sur la probable mise en examen de son client.
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