Metz : un homme jugé pour avoir publié des photos porno de son ex-femme

Faits Divers

Des gendarmes à Phalsbourg (Moselle).

Une femme, professeur dans un lycée, vit un véritable cauchemar depuis son divorce. Son ex-compagnon se déchaine sur internet, lui envoie des centaines de courriers et menace ses enfants nés pendant l’union. Le prévenu était jugé ce mardi au tribunal correctionnel de Metz pour la diffusion des photos intimes de son ex-femme sur internet et menaces de mort.

L’homme avait déjà été condamné à de la prison avec sursis en 2014 pour harcèlement. L’ex-mari qui ne digère pas la rupture et le divorce pourtant prononcé en 2012 aurait menacé de +violer ses filles+ et +d’égorger son fils+.

La professeure avait dû s’expliquer devant sa hiérarchie sur les raisons de sa présence sur des dizaines de sites échangistes, pornographiques ou de rendez-vous sexuels. L’ex-mari aurait également envoyé des mails se faisant passer pour son ex-femme avec des propositions à caractère sexuel à ses élèves.

Un an de prison et d’importants dommages-intérêts 

Sur la page Facebook du lycée où elle enseigne, des dizaines de photos intimes du couple sont publiées par le mari qui a la dent dure alors que de nombreux hommes se sont présentés au domicile de son ex-femme. Leur intention : obtenir des faveurs sexuelles après des échanges en ligne. Bémol : derrière l’écran se trouvait l’ex-mari et pas la professeure.

Le messin de 39 ans, qui ne s’est pas présenté à l’audience ce mardi, introuvable par la police, a été condamné à un an de prison ferme. L’ex-mari a également été condamné à verser 13 500 euros de dommages-intérêts à son ex-compagne pour avoir publié des photos d’elle nue et avoir mis en péril sa crédibilité professionnelle. Aujourd’hui, la victime a quitté la région pour enseigner dans un autre établissement.

Cette professeure d’allemand avait dû faire appel à des professionnels en e-réputation pour faire disparaître les photos d’elle. L’avocat du condamné a estimé qu’il fera certainement appel. Une expertise psychiatrique du prévenu avait estimé qu’il avait «un discernement altéré».