Trois plaintes pour harcèlement ébranlent la direction de la police à Metz
Des plaintes pour harcèlement visant des cadres de la police nationale à la direction centrale de Metz ont été déposées devant la justice administrative. Des cas de harcèlement au travail qui ébranlent la hiérarchie policière. L’un des policiers a tenté de se suicider.
Des policiers qui travaillent au secrétariat général de la police à Metz en face du poste de police central ont déposé plainte pour «harcèlement» contre leur hiérarchie, selon Le Républicain lorrain qui rapporte deux cas dans ce secrétariat et un autre dans les ateliers mécaniques du secrétariat général. Les deux fonctionnaires qui ont saisit la justice administrative dénoncent «les critiques répétées sur leur travail, la mise à l’écart, les missions sans cesse modifiées, le comportement menaçant et le dénigrement de leurs supérieurs avec lesquels il n’aurait jamais été possible de dialoguer» rapporte le quotidien.
Les fonctionnaires de police concernés auraient signalé les comportements à leur hiérarchie mais sans succès. Selon leur avocate, d’importants certificats d’Interruption Totale de Travail (ITT) ont été délivrées aux deux protagonistes et l’un d’eux aurait tenté de se suicider tant la pression est forte. Une demande d’indemnisation auprès du Secrétariat général pour l’administration de la police (Sgap) n’aurait pas aboutit avant la procédure administrative désormais engagée. Les fonctionnaires demandent ainsi jusqu’à 50 000 euros pour préjudice moral et de carrière.
Un troisième fonctionnaire qui aurait été muté «de force» selon l’avocate Me Christelle Merll de Châlons-en-Champagne à Metz a également saisi les autorités judiciaires administratives. Pour ce troisième cas, elle a demandé que les auteurs présumés des griefs répétés soient présentés et sanctionnés en conseil de discipline. Selon les conclusions d’un psychiatre rendues à la fin de l’année dernière, l’homme souffre «syndrome antidépressif sévère» lié à son environnement professionnel.
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