L’Université de Lorraine confirmée dans le top 300 mondial
L’université de Lorraine qui regroupe plusieurs campus dans la région figure toujours parmi les 300 meilleurs établissements du monde, selon le classement de Shanghai toujours aussi critiqué mais tout autant commenté. Elle se place autour de la 250ème place.
L’établissement lorrain se classe dans le top 300 – autour de la 250ème place, sa position exacte n’étant pas connue car seules les 100 premières universités sont classées - comme l’année dernière. Depuis 2003, date de la première édition de cette étude qui fait l’objet de nombreuses critiques, l’Université de Lorraine a gagné environ 200 places. Avant 2011 – date de sa fusion entre plusieurs établissements indépendants aux quatre coins de la région – elle se situait autour de la 350ème place.
Les universités américaines continuent de caracoler en tête du classement de Shanghai publié lundi, tandis que la France place trois universités dans le Top 100 où les Chinois entrent pour la première fois. Pour la 14e année consécutive, Harvard arrive en 2016 en tête de ce classement des 500 meilleures universités au monde réalisé par le cabinet indépendant Shanghai Ranking Consultancy.
Les trois premières places du podium (et huit des dix premières du classement) sont d'ailleurs occupées par des universités américaines, puisque Stanford se place deuxième comme l'an dernier, suivie de Berkeley (+1 place). Le classement de Shanghai, créé en 2003, prend en compte six critères pour distinguer 500 des 1.200 établissements répertoriés dans le monde, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans "Science" et "Nature".
- La France mal classée dans le top 100 derrière les Etats-Unis -
Si le cabinet décrit ce classement comme "le plus fiable", ses critères tournés vers la recherche et les sciences de la vie, occultant entre autres les sciences humaines et sociales, sont dénoncés par de nombreux responsables européens comme un biais dommageable pour leurs établissements.
Du côté des Français, l'Université Pierre et Marie Curie (39e), Paris-Sud (46e) et l’École normale supérieure (87e) se classent parmi les cent premières.
La place de la France "doit d'abord être analysée au regard des spécificités des établissements français, notamment de leur forte dispersion", a estimé le secrétaire d’État chargé de l'Enseignement supérieur et de la recherche Thierry Mandon, en se félicitant du maintien de 22 établissements français dans les 500 premiers, ce qui place la France en 6e position derrière les États-Unis, la Chine, l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Australie.
"L'excellence et les spécificités de l'enseignement supérieur et de la recherche français doivent s'apprécier globalement au vu de tous les classements existants", a-t-il ajouté dans un communiqué, en rappelant que dans le classement Reuters sur les institutions de recherche mondiales les plus innovantes, "le CEA occupe la 1ère place, le CNRS la 5e, l'Inserm la 10e et l’Institut Pasteur la 17e".
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