Nancy: trois jeunes interpellés après l’agression mortelle d’un lycéen de 17 ans
La police a procédé à l’interpellation de trois suspects dans l’enquête liée à la mort d’un lycéen de 17 ans à Nancy (Meurthe-et-Moselle) la semaine dernière. Le jeune homme avait été frappé dans la rue à l’issue d’une soirée en discothèque. Le porteur du coup est en garde-à-vue.
Trois jeunes hommes, originaires de Meurthe-et-Moselle et de Moselle ont été interpellés et placés en garde-à-vue dans le cadre de l’enquête de la mort de Julien, un lycéen de 17 ans qui a succombé après une agression dans une rue de la cité ducale, a-t-on appris de sources policières et judiciaires.
Les trois suspects dont le porteur du coup qui a coûté la vie au mineur sont entendus par les enquêteurs du SRPJ de Nancy chargés des investigations. Les trois jeunes hommes pourraient être déférés au parquet devant un juge d’instruction jeudi en vue de leur mise en examen.
Dans la nuit de jeudi 15 à vendredi 16 septembre, le jeune de 17 ans, originaire de Saint-Nabord dans les Vosges, se trouvait dans une discothèque du centre-ville de Nancy en compagnie d'amis. Des "regards échangés" avec d'autres clients du club seraient, selon une source policière, à l'origine d'une altercation qui a éclaté aux abords de l'établissement, sur la Place de la République devant la gare SNCF de la ville.
- Des auditions sont en cours -
Dans un "accrochage avec un autre groupe", le jeune Vosgien avait reçu un coup de poing avant de chuter et de prendre la fuite, a précisé le parquet de Nancy. Un peu plus loin, il avait manifesté des premiers signes de malaise avant d'être pris en charge par les secours. A l'hôpital de Nancy, une "fracture de la clavicule et des blessures au visage" avaient été diagnostiquées mais le jeune avait regagné le domicile parental dans les Vosges, a indiqué une source policière. Trouvé inconscient dans sa chambre par sa mère dimanche, l'adolescent avait été à nouveau hospitalisé et transporté au CHU de Nancy, où il est décédé mardi 20 septembre dans l’après-midi.
Les auditions doivent encore déterminer la chronologie exacte de l’agression et le rôle de chacun des suspects. Les résultats de l’autopsie n’ont pas permis d’éclairer les policiers dans les causes exactes de la mort qui pourraient bien être liés au coup porté par l’agresseur et sa violente chute au sol.
Une marche blanche doit se dérouler ce mercredi après-midi à 15H à Remiremont (Vosges) où le jeune homme suivait une scolarité dans un lycée de la ville.
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