Jets de pétards au stade de Metz: séquelles à vie pour le gardien de l’OL

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Le gardien de l'OL Anthony Lopes à terre après un jet de pétards samedi 3 décembre 2016 au stade Saint-Symphorien de Metz (Moselle). (PHOTO: DR)

Le gardien de l’OL victime de jets de pétards au début du mois de décembre lors d’un match contre Metz au stade Saint-Symphorien aurait des séquelles plus graves que prévues. «Je commence à récupérer un petit peu. Ce n’est pas encore ça pour mon oreille droite, mais je suis sous traitement pendant encore une semaine. J’espère que cela ira mieux petit à petit. Les maux de tête, ça n’arrive qu’occasionnellement dans la journée, donc ça va, j’arrive à supporter tout cela et cela ne m’empêche pas de m’entraîner et de jouer. J’ai passé des tests et sur certaines fréquences, je risque de ne pas bien entendre» a regretté Anthony Lopes sur OL TV. 

Le Progrès évoque une «baisse de l’audition à partir d’une certaine fréquence». Autrement dit, certains sons seront moins audibles pour Lopes, et ce de manière définitive. Le gardien de l’Olympique Lyonnais Anthony Lopes (26 ans, 15 matchs en L1 cette saison) a tout de même pu surmonter sa surdité traumatique pour affronter le FC Séville (0-0) en Ligue des Champions mercredi.

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Le jeune homme interpellé mercredi dans le cadre de l'enquête sur les jets de pétards lors du match Metz-Lyon a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire vendredi. Agé de 23 ans, celui qui reconnait avoir jeté le premier pétard sur le gardien lyonnais Anthony Lopes, a été mis en examen pour "violences aggravées, jet de projectile dangereux et introduction de fusée ou artifice dans une enceinte sportive lors d'une manifestation sportive".

- "J'ai agi comme un con..." -

Placé sous contrôle judiciaire, il a également interdiction de se présenter au stade Saint Symphorien, ou tout autre stade en France. Il lui est aussi interdit de rencontrer joueurs ou supporters du FC Metz, comme de l'Olympique lyonnais. Interpellé mercredi matin, ce père de famille "se déclare sympathisant sans être officiellement membre de la Horda Frénétik", ce groupe de supporters ultras de Metz qui occupe la tribune d'où ont été lancés des pétards, avait précédemment indiqué le parquet de Metz. Cette tribune a été fermée jeudi à titre conservatoire par la Ligue professionnelle de football (LFP). L'enquête se poursuit désormais pour retrouver la ou les autres personnes impliquées.

Dans la presse, le mis en cause s’est expliqué. «J'ai lancé le pétard pour faire du bruit, mais il est parti plus loin que je voulais, j'ai vraiment merdé (…) J'ai agi comme un con... La seconde où il (le pétard) tombe au sol est gravée en moi» a-t-il assuré dans un entretien publié par Le Républicain Lorrain.