Dans un « bêtisier vidéo 2012 », l’AFP diffusait une séquence avec une candidate Front National de Lorraine insultée et menacée devant les caméras. Quelques instants plus tard, elle s’effondrait en larmes. Une agression violente selon elle.

> VIDEO. Lorraine : une élue FN insultée s'effondre devant une caméra

La candidate Delphine Haffner (FN) faisait notamment face à la très médiatique Aurélie Filippetti (PS) qui est aujourd’hui ministre de la Culture et de la Communication. « Vous avez un bon accueil ? » lui lance le reporter de l’agence de presse. « Un très bon accueil car c’est Marine Le Pen qui a été élue présidente » confie-t-elle devant le micro dans une rue de Metz.

Là, un passant hurle en pleine rue « on les enc… les fachos, il faut les brûler ». Dans la scène suivante du bêtisier, la candidate Front National fond en larmes et assure que les « gens pensent que ce sont des maghrébins qui nous insulte mais c’est pas vrai… ce sont que des Français, des gens du Front de Gauche… ».

Une plainte déposée

Dans un droit de réponse adressé à LOR’Actu.fr, la candidate assure que « le 31 mai dernier lors d'un rendez-vous avec des médias de BFM TV, LCI et de l'AFP pendant une distribution de tracts concernant ma campagne électorale législative dans la circonscription de Metz 1 je me suis faite agresser par des partisans du front de Gauche circulant en ambulance » écrit-elle. Cette agression aura duré « une vingtaine minutes et non pas les quelques secondes diffusées par l'AFP » s’agace l’ex-candidate FN. 

Une plainte pour « injures et menaces de mort réitérées » avait été déposée par la candidate le jour même au poste de police de Metz a-t-on appris de l’élue Front National.  Dans son droit de réponse, elle s’en prend par ailleurs aux journalistes. « Comment des journalistes peuvent-ils filmer une femme se faisant insulter et menacer de mort devant leurs caméras ? Et ce à plusieurs reprises sans jamais le dénoncer, mais s'en amusant lamentablement. D'autant plus que les deux journalistes de l'AFP présent à ce moment-là ont été les premiers à rebrousser chemin face à l'ultra violence de ces individus soutenant le parti du Front de Gauche ». Elle conclut en invitant les journalistes à « nous rejoindre autour d'une table pour débattre de nos idées ». 

La vidéo en question :