Le président de la République a perdu la confiance de la Lorraine. Très touchée par la crise et le chômage de masse, la région abandonne François Hollande et attend beaucoup de son intervention télévisée.

Il déçoit fortement en Lorraine. L’épisode de Florange n’a d’ailleurs rien arrangé pour le chef de l’Etat et son gouvernement. Sondage, après sondage, la côté de confiance du locataire de l’Elysée s’effondre pour atteindre des records d’impopularité. Dans un sondage BVA pour la Presse Quotidienne Régionale, le président de la République s’effondre dans l’Est de la France. 

En Lorraine, ils ne sont que 30% à avoir une bonne opinion de «François Hollande en tant que Président de la République». Pire, en Alsace, il ne recueille que 25% d’opinion favorable. Normal, la région est très marquée à droite même si Strasbourg est depuis 2008 une ville socialiste. La Lorraine quant à elle avait également donné ses faveurs à Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle (48,9%). Les régions ayant le plus voté François Hollande sont celles qui affichent le plus de confiance en la politique du chef de l’Etat.

Plus globalement, François Hollande obtient 64% de « pas satisfait » sur sa politique et 35% de satisfaits selon ce même sondage BVA. Par ailleurs, selon le baromètre mensuel LH2-Le Nouvel Obs publié lundi dernier, seuls 36% des Français ont une opinion positive du chef de l'Etat.

45 minutes, l’oral de rattrapage

Ce soir sut France 2, à 20h15, François Hollande sera interrogé par David Pujadas. Un exercice à haut risque sur fond de chômage et d’impopularité. Durant 45 minutes, le président va s’exercer à un grand oral de rattrapage sur le plateau de la chaîne de télévision publique et non à l’Elysée comme il s’est engagé. Qu’attendent les Français du chef de l’Etat ce jeudi soir ?

La priorité est le chômage (54%) et le pouvoir d'achat (48%) dominent largement les préoccupations selon un sondage IFOP pour le journal gratuit Métro, la réduction des déficits se classe troisième (les sympathisants de l'UMP sont même 52% à la placer en première position). Les démêlés judiciaires de son prédécesseur (1%), l'environnement (6%) ou le mariage gay (9%) arrivent en fin de liste. 

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