18/05/2011 |
Crédits photo : Morgan Bietry | LOR'Actu
Après avoir rencontré leur public au plus près lors d'une séance photographique sur le parvis du Centre Pompidou-Metz, Sandrine Quétier et Nikos Aliagas ont pris place ce mercredi 18 mai dans le Studio de l'établissement pour une conversation « Face au Public ». L'occasion pour eux de revenir sur leur carrière et leur ascension fulgurante à TF1.
Proximité
En attendant le retour des deux convives depuis le parvis des Droits de l'Homme, le public prend place dans le Studio du Centre Pompidou. Très vite, le directeur de la communication du Républicain Lorrain Christian Morel accueille son homologue de TF1, Frédéric Ivernel, pour amorcer la discussion autour de la chaîne. Ce dernier a tout d'abord évoqué la volonté de « rapprocher la chaîne de ses publics » avant de saluer l'accueil messin : « on n'a jamais été accueillis aussi bien en région que chez vous ». Il faut croire que le public lorrain apprécie la chaîne et que celle-ci le lui rend bien. En plus de la présence des deux animateurs de l'émission « 50 mn INSIDE », le présentateur Marc Emmanuel est passé par le Centre Pompidou pour donner suite à l'ouverture d'un chantier à Guénange dans le cadre de son émission « Tous Ensemble » diffusée sur TF1.
Nikos et Sandrine Quétier en présence de nombreux lorrains pour un tableau humain devant le CPM
Crédit Photo : Morgan Bietry | LOR'Actu
À l’heure où le paysage audiovisuel français s’est élargi constituant un « univers de 18 chaînes » aux yeux de Frédéric Ivernel, TF1 a pris la décision de se délocaliser et ce à travers tous ses programmes, y compris ses fictions. Suite à une question de Christian Morel sur un possible bouleversement des programmes de la chaîne à la rentrée, le responsable de la communication de TF1 n’a pas souligné de modifications majeures après s’être brièvement étonné de la question. La chaîne se concentre donc sur ses les deux pôles variété et fiction ainsi que celui de l’information. S’il évoque les succès de la chaîne dont la forte audience de la série « Dr House » enregistrée hier soir, TF1 n’a pas été exempte d’échecs du nom de « Carré ViiiP » et, dans une moindre mesure, de « Familles d’explorateurs ». Loin de s’en lamenter, Frédéric Ivernel y voit une nécessité d’entretenir une relation de proximité avec le public de la chaîne pour connaître ses goûts : « Lorsqu’on met une émission à l’antenne, vous avez raison ».
Les animateurs en dehors de l’écran
Après quelques minutes, la discussion des deux responsables de communication est interrompue par une ovation qui témoigne de l’arrivée de Sandrine Quétier et Nikos Aliagas dans le Studio. Après un rapide retour sur l’émission « 50 mn INSIDE » qu’ils co-animent et qui fêtera son cinquième anniversaire, les deux animateurs de TF1 évoquent leur relation avec le public. À leurs yeux, leur émission est un « point d’ancrage » dans la grille des programmes du samedi. Sandrine Quétier insiste sur l’importance de recueillir des retours directs avec les téléspectateurs, exercice auquel elle s’est prêtée ce matin en rendant visite aux élèves du lycée René Cassin de Metz dont elle en reconnaît quelques uns dans le public. Nikos Aliagas, quant à lui, évoque le rapport ambivalent qu’il entretient avec le public : « vous nous voyez, contrairement à nous qui ne vous voyons pas ! », et précise l’importance de cette relation, affirmant que « s’il y a une chose qu’on ne peut pas nous enlever, c’est notre lien ». Loin de se satisfaire à lui-même, l’animateur exprime sa volonté d’entretenir une proximité avec le public, lui disant qu’il « veut [le] comprendre ».
Sandrine Quétier et Nikos Aliagas ont par ailleurs évoqué leurs parcours professionnels et personnels. Véritable occasion de briser les représentations ordinaires des animateurs de télévision, Nikos Aliagas n’a certainement pas manqué de susciter des vocations auprès de l’audience. Multipliant les anecdotes au détour de quelques plaisanteries, l’animateur a séduit son public en dehors du petit écran. Sandrine Quétier a décrit un parcours plus traditionnel puisqu’elle était employée au service publicité d’un opticien. C’est en répondant à une annonce qu’elle est devenue animatrice à France 2 aux côtés de Jean-Luc Delarue, puis auprès de la chaîne M6 où elle a « tout fait » pour ensuite arriver à la même table que Christophe Dechavanne à TF1 où elle était « une spectatrice privilégiée ».
Une nouvelle image de l’animateur de télévision
Crédit Photo : Morgan Bietry | LOR'Actu
Lorsque Nikos Aliagas raconte un échange qu’il a eu avec un jeune visiteur devant l’entrée du Centre Pompidou-Metz, il a des difficultés à réaliser qu’il est « l’animateur d’enfance » de nombreux adolescents. Il affirme admirer autant les icônes de la chaîne qu’à ses premières heures au sein de TF1 : « je suis encore fan de Pernaut et Foucault ! ». Pourtant, la popularité de l’animateur est palpable sur les réseaux sociaux au vu des 84 200 personnes qui le suivent sur Twitter. Même sentiment pour Sandrine Quétier qui n’a « pas eu le sentiment d’être sous les feux des projecteurs » en commençant sa carrière.
Ces deux animateurs ne se perçoivent donc pas comme des vedettes, évoquant les liens forts qui les unissent : « on s’aime profondément, comme frère et sœur ». Peut-être que cette nouvelle perception d’eux-mêmes est à mettre en relation avec l’évolution de l’expérience télévisuelle des spectateurs. « On ne partage plus la télévision de la même façon qu’on le faisait il y a deux ans » évoque Nikos Aliagas en parlant des rediffusions de programmes sur Internet, ou encore du partage de l’expérience télévisuelle en direct sur les réseaux sociaux (autrement appelés « live-twitt » sur Twitter).
Quoiqu’il en soit, le développement des technologies de l’information et de la communication à l’épreuve de l’expérience télévisuelle remettent la proximité au goût du jour. Loin des studios d’enregistrement, c’est une relation de proximité qui s’installe entre le téléspectateur et l’animateur. En passant par Metz Nikos Aliagas et Sandrine Quétier l’ont souligné : « sans vous, rien n’est possible ».
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