20/06/2013 |
Une enquête du magazine Le Point zoome sur la gestion des grandes villes de France à quelques mois des élections municipales en mars 2014. La ville de Metz se place seconde, dans la catégorie des bons élèves.
La gestion des socialistes à Metz est semble-t-il plutôt saine affirme Le Point dans une enquête parue ce jeudi sur son site internet. Le média assure que Metz est «une machine à investir» et que la dette à habitant est plutôt supportable. Elle est en effet de 387 euros par habitant alors qu’elle dépasse largement le millier d’euro dans la plupart des communes notées.
Le Point donne à Metz 8,5/10 pour sa gestion financière. Gestion des impôts, de la dette municipale, des dépenses d’équipement, des investissements ou encore des charges de personnels. «La machine à investir était en panne ; nous l'avons remise en route, au rythme de 40 millions d'euros annuels» a affirmé le délégué aux finances de la ville cité par le magazine. «Les Messins sont six fois moins endettés que leurs voisins nancéiens» affirme le même homme. Un discours forcément contesté par l’opposition qui assure que l’argent a été dépensé dans des projets discutables comme le Mettis. En tout cas si la ville de Metz peut se targuer d’être bien placée dans cette enquête, c’est grâce notamment aux hausses d’impôts de 2009 et 2010 puis les recettes perçues de l’UEM dont la ville touche 8,5 millions d’euros par an.
La région Lorraine mal notée
Dans ce classement, la ville de Nancy obtient une moins bonne note avec une dette par habitant de 3 179 euros. Le Point attribue une note en dessous de la moyenne à la cité ducale, avec 4,1/10. La région Lorraine, gérée par Jean-Pierre Masseret (PS) obtient aussi une mauvaise note dans ce classement du Point. En effet, sur 24 régions, elle est classé dix-huitième.
Comment a travaillé Le Point pour classer ces villes ? «Ce palmarès classe toutes les villes de plus de 100 000 habitants. Les chiffres intègrent les comptes de la commune et ceux de son agglomération, mais sont rapportés par habitant. Le palmarès est établi selon la moyenne de six critères : la dette, la solvabilité (capacité à rembourser la dette), les dépenses d'équipement (investissements), les charges de personnel, la rigidité structurelle (marges de manœuvré financières une fois toutes les charges payées) et les impôts locaux. À Metz, par exemple, chaque habitant doit 387 euros pour rembourser la dette et paie chaque année 538 euros d'impôts locaux»