Directeur d'école tué: le mari jaloux écroué, son frère est relâché
Le principal suspect dans l’affaire du meurtre d’un directeur d’école de Woippy (Moselle) a été mis en examen et écroué ce mercredi. Son frère qui avait été placé en garde-à-vue a été relâché.
Le mari jaloux qui aurait tué le directeur d’école de Woippy alors qu’il entretenait une liaison avec sa collègue, a été mis en examen pour «assassinat» et écroué sur décision d’un juge d’instruction a-t-on appris ce mercredi soir. Cette mise en examen basée sur des indices «concordants et graves» pourrait être l’épilogue de cette violente affaire visiblement liée à une jalousie conjugale.
Le frère du principal suspect a été quant à lui relâché par les enquêteurs. Le juge d’instruction a décidé de ne pas le mettre en examen. Placé en garde-à-vue mardi, le lendemain de l’interpellation du suspect numéro un, le frère était soupçonné d’avoir participé à l’assassinat de Chanel Mallinger. La justice a décidé de ne retenir aucunes charges contre lui.
Plusieurs témoignages affirment que le suspect, le mari d’une assistante pédagogique qui travaillait avec Chanel Mallinger, a eu une altercation au printemps 2013 avec le directeur d’école. L’amant de l’assistante pédagogique aurait été menacé de mort par le suspect qui a présenté ce mercredi au juge. Le suspect soupçonnait sa femme d’entretenir une liaison avec son collègue directeur, a affirmé le Procureur de la République lors d’un point presse.
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Il a menti sur son agenda le soir du crime
Le suspect aurait également menti sur son agenda. Il a d’abord affirmé qu’au moment du meurtre de Chanel Mallinger il se trouvait au stade de Devant-lès-Pont à Metz pour aller y chercher son fils .vers 19H30. Ce qu’il faisait régulièrement. Une déclaration qui s’est avérée fausse selon le Procureur de la République.
La femme du suspect a aussi déclarée se «sentir menacée et espionnée» depuis plusieurs mois. Son mari la soupçonnait en effet d’entretenir une relation extraconjugale avec le directeur de l’école de Woippy avec qui elle travaillait.
Ces «indices graves et concordants» permettent de présenter le suspect à un juge ce mercredi soir. Le Procureur de la République a démenti que le suspect a été aperçu à proximité des lieux du crime grâce à la vidéosurveillance et que l’arme du crime a été retrouvée «comme il a pu le lire ou l’entendre» dans les médias.
Il a appelé la presse «à la plus grande prudence» sur le traitement de cette affaire sensible et a refusé de répondre aux interrogations des journalistes sur les avancées de l’enquête confiée à la SRPJ de Strasbourg et à l’office des violences volontaires.
L’avocat du principal suspect quant à lui estime que le secret de l’instruction a été violé par les policiers mais attend avant de s’exprimer sur cette affaire, déclinant ce mercredi tout commentaire sur la mise en examen de son client.
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