30/06/2014 16:49 |
Les principales grandes villes de Lorraine dont Thionville, Metz, Nancy et Epinal vont se battre pour conserver leurs dessertes TGV vers Paris et les grandes capitales régionales. Les élus s’inquiètent d’un possible isolement de la Lorraine par le rail.
Les élus de Lorraine s’inquiètent de la possible baisse des dessertes en TGV de la Lorraine vers Paris et de grandes capitales régionales. Le sillon lorrain, environ 1,2 millions d’habitants, composé de Thionville, Metz, Nancy et Epinal veut conserver l’ensemble de ses aller-retour vers les grandes villes du pays. Ainsi, le Grand Nancy a récemment adopté à l’unanimité, tout comme le conseil municipal de Nancy une motion pour dire «non à la réduction des dessertes ferroviaires de la Lorraine». La communauté urbaine et les autres villes demandent ainsi «le maintien des 10 TGV allers-retours entre les gares de Nancy et Paris-Est» et les 10 allers-retours entre Metz et la capitale «avec des horaires cadencés» avec les collectivités concernées.
Une menace sur les TGV vers le sud de la France
Le cœur du combat des élus lorrains et notamment nancéiens concerne la liaison entre Luxembourg-Metz-Nancy-Dijon-Lyon et Méditerranée. Ils veulent notamment améliorer la qualité de service sur ces lignes qui relient l’Est de la France avec la région de Lyon et la Côté d’Azur avec trois allers-retours quotidiens. Les maires des grandes villes de Lorraine demandent aussi à la SNCF d’améliorer le temps de parcours vers Strasbourg. A cela le leader PS du groupe d’opposition à Nancy, Bertrand Masson répond que la gare de Vandières (Meurthe-et-Moselle) en projet d’ici 2018-2019 et défendue par la région Lorraine est «une réponse» pour permettre de mettre Nancy à 1h05 de Strasbourg. Dans le cadre de la future fusion Alsace-Lorraine, les liaisons ferroviaires entre Metz, Nancy et Strasbourg s’annoncent stratégiques.
La SNCF est également interpellée pour que des arrêts supplémentaires soient effectués en heure creuse entre Paris et les villes de Metz et Nancy. Des arrêts à Reims sur demande de la région Champagne-Ardenne afin d’avoir une meilleure desserte de la Champagne via le TGV-Est. Enfin, les élus veulent être rassurés concernant les arrêts à Lunéville, Sarrebourg et Saverne. Les maires des villes de moyenne densité craignent une dégradation des dessertes dans le cadre de la future ligne à grande vitesse vers Strasbourg toujours en chantier