Metz : médecins de Claude Bernard poursuivis après la mort d'un bébé
Un procès devant le Tribunal correctionnel de Metz (Moselle) s’ouvrira en janvier après la mort en 2005 d’un bébé à la Clinique Claude Bernard, sous le feu des projecteurs et des critiques depuis le décès d’un enfant de 11 ans il y a semaine d’une opération ratée de l’appendice.
En pleine «affaire Corentin». Selon «Le Républicain Lorrain» de ce jeudi, le procès de deux médecins de la clinique Claude Bernard de Metz s’ouvrira le 27 janvier prochain après la mort d’un bébé en 2005. Un décès qui n’est pas s’en rappeler le décès de Corentin, 11 ans lors d’une opération ratée de l’appendice le 2 novembre dernier.
Un pédiatre et un obstétricien de la clinique seront jugés pour «homicide involontaire» après une plainte des parents pour «non assistance à personne en péril», selon le quotidien. Après les faits, le parquet de Metz avait ouvert une information judiciaire pour «homicide involontaire» comme c’est le cas dans l’affaire Corentin. Le décès du bébé en 2005 était survenu à cause d’une infection à streptocoques du groupe B. La mère der famille de Lina avait été admise à la clinique après l’accouchement pour des vomissements et l’apparition de boutons.
Les experts assurent que la mort du bébé aurait pu être évitée
Les streptocoques du groupe B (SGB) sont des bactéries communes que l’on retrouve souvent dans le vagin, le rectum et la vessie des femmes. Il ne s’agit pas du même type de bactéries qui causent l’angine streptococcique. Les infections à SGB sont bénignes chez la femme et peuvent être traitées rapidement en utilisant des antibiotiques. Cependant, chez la femme enceinte, c’est une toute autre histoire. Il n’y a pas de façon sûre de prévenir la transmission des bactéries de SGB de la mère à l’enfant. Bien que cela n’arrive que très rarement, malgré les traitements médicaux disponibles, certains bébés meurent de complications liées à une infection à SGB.
La justice reproche à l’un des spécialistes de ne pas avoir fait de dépistage et transmis les informations concernant l’état de santé de la maman à l’équipe qui s’occupait du bébé âgé d’un mois et demi dans le service de néo natalité. Le second médecin qui est poursuivi n’aurait pas d’analyse bactériologique et n’a pas mis en place le traitement adapté selon Le Républicain Lorrain. Les experts assurent que cet enchaînement d’erreurs aurait pu éviter le décès de l’enfant.
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