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Ce que l’on sait de l’homme qui a enlevé et séquestré la petite Berenyss

Meuse - 28/04/2015 14h20 - mis à jour le 28/04/2015 15h21
LORACTU.fr La Rédaction
Ce que l’on sait de l’homme qui a enlevé et séquestré la petite Berenyss
Société
Le ravisseur présumé de Berenyss placé en garde-à-vue depuis mardi matin après son interpellation à son domicile de la Meuse. PHOTO : DOCUMENT I>Télé

L’enquête sur l’enlèvement et la séquestration de la petite Berenyss enlevée jeudi dernier dans son village de Meurthe-et-Moselle puis relâchée dans les Ardennes le même jour a rebondit ce mardi. Le ravisseur présumé a été interpellé dans la Meuse ce matin.

 

  • Un agriculteur de 48 ans déjà connu par la police

Le suspect, un agriculteur proche de la cinquantaine, a été interpellé mardi à l'aube à son domicile de Montzéville, près de Verdun par le GIGN, a déclaré le procureur de Briey, Yves Le Clair. Le GIGN est intervenu car le suspect avait des antécédents de violences avec armes, mais son interpellation "s'est très bien passée", a précisé M. Le Clair. 

L’homme est passionné de chasse et a d’ailleurs déjà été condamné en 2000 pour entraves à la réglementation. Marié mais séparé, il vit seul dans une petite ferme isolée d’un village de 160 habitants à l’ouest de Verdun, dans la Meuse. Il a plusieurs enfants, le procureur n’ayant pas précisé leur âge.

  • Visé par une plainte pour trois agressions sexuelles présumées

L'homme venait de subir un prélèvement d'ADN "à l'occasion d'une très récente plainte en cours d'enquête pour des faits d'agression sexuelle sur des membres de sa famille", a précisé Yves Le Clair. Les plaignantes de cette première affaire - qu'il nie également - sont ses deux nièces et une troisième proche, de la même tranche d'âge que Berenyss, a souligné Yves Le Clair.

La police va d'ailleurs relancer des investigations sur des faits divers et des tentatives récentes d'enlèvement pour voir s'ils coïncident avec le profil du suspect. Tous les éléments décrits par la victime "ont été retrouvés sur les lieux", qui ont été perquisitionnés, a également indiqué le procureur. Des "mesures conservatoires" ont été prises pour tenter, éventuellement, d'établir un lien avec d'autres affaires de disparition dans le secteur a précisé le procureur.

  • Il s’est fait passer pour un vendeur de bonbons

L’agriculteur n’était pourtant pas connu pour être «un prédateur sexuel» ou «pédophile» selon les enquêteurs. Mais la récente plainte de trois proches et le comportement du suspect dans cette affaire montre son intérêt pour les jeunes filles. «Il a utilisé un paquet de bonbon pour enlever Berenyss, il a fait preuve de bienveillance pour faire monter l’enfant dans son véhicule. Une fois qu’elle y est montée, il lui a dit qu’il était marchand de bonbons» selon un gendarme. Ce véhicule a été retrouvé à son domicile et sera expertisé au laboratoire central de la gendarmerie nationale.

  • Il reste muet et devrait être placé en détention provisoire

Il «ne collabore pas avec les enquêteurs» puisqu’il nie les faits reprochés, selon le procureur qui va demander son placement en détention provisoire à l’issue de son audition. Il va être préalablement mis en examen pour «enlèvement et séquestration avec libération sous 7 jours» et «agression sexuelle sur mineure de moins de 15 ans». «A l'issue de sa garde à vue, il sera déféré et présenté à un juge d'instruction dans le cadre d'une information judiciaire qui va être ouverte des chefs d'enlèvement et séquestration avec libération avant le septième jour et d'agression sexuelle sur mineure», a ajouté le procureur.

  • La fillette a probablement échappé à un viol

"Si la victime n'a pas subi des violences au sens commun du terme, le comportement du mis en cause lorsqu'il l'a retenue peut recevoir cette qualification d'agression sexuelle, c'est-à-dire d'actes contraires à la pudeur de la victime mettant directement en cause son corps", a poursuivi le magistrat.

L’enfant n’aurait pas été entravée durant son enlèvement, ni agressée sexuellement et a probablement échappé à un viol. Toutefois, son ADN a bien été retrouvé sur les sous-vêtements de l’enfant, occasionnant son identification formelle par les enquêteurs.

(Avec AFP)

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2Commentaires

Gilles Bernard
Gilles B. - il y a 2 jours
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Combien de dossiers criminels laissés au fond d'un tiroir par ces juges d'instruction et ces procureurs qui en dehors de tout regard médiatique dans leur bureau capitonné de cuir ont "l'opportunité de poursuites" c’est-à-dire l’opportunité incroyable de ne rien faire, et de victimes mises dans l'ombre sans aucune reconnaissance ni dédommagement ? POUR RAPPEL : 100.000 victimes de viol annuelles en France, moins de 3 % de ces affaires traitées par la "justice". 95 % des criminels sont laissés libres dans la nature sans avoir même été appréhendés ! Cette affaire comme d’autres est l’arbre qui cache la forêt, et l’inefficacité d’une justice laxiste. Répondre
Valérie Carrion
Valérie C. - il y a 1 jour
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Tout à fait ! et encore sur les 3 % certaines sont classées " sans suite " comme le cas d une des dernières affaires de viols sur mineures...Effarant ! La France est trop laxiste sur les affaires de crimes sexuels, plus de places dans les prisons ? Certains ressortent au bout de 8 ans max pour " bons comportements " et récidivent dans la première année....écœurant. Répondre
Celine Ordutan
Celine O. - il y a 1 jour
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En l'occurrence, l'enquête est bien mené, alors votre argumentaire à 2 balles est bien mal placé. Répondre
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