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Affaire Berenyss : le ravisseur présumé suspecté d’agressions sexuelles sur mineures

Meuse - 06/05/2015 16h13
LORACTU.fr La Rédaction
Affaire Berenyss : le ravisseur présumé suspecté d’agressions sexuelles sur mineures
Faits Divers
Le ravisseur présumé de Berenyss placé en garde-à-vue depuis mardi matin après son interpellation à son domicile de la Meuse. PHOTO : DOCUMENT I>Télé

La justice poursuit ses investigations sur les agressions sexuelles présumées commises par le ravisseur présumé de la petite Berenyss. L’enfant avait été enlevé en Meurthe-et-Moselle dans son village par un homme qui s’était fait passer pour un marchand de bonbons.

Le procureur de la République de Verdun (Meuse) a confirmé la poursuite d’une enquête pour agressions sexuelles sur mineures visant le ravisseur présumé de Berenyss. «Ce n’est pas parce que Eric F. est incarcéré à la prison de Metz que l’enquête sur les agressions sexuelles présumées est terminée», selon une source proche du dossier. L’homme de 48 ans est soupçonné d’avoir agressé sexuellement trois de ses proches âgées de 7 et 8 ans environ.

L’enquête sur les trois agressions sexuelles se poursuit

Il aurait agressé sexuellement deux de ses nièces ainsi qu’une fillette proche de la famille de l’agriculteur. Une procédure judiciaire qui n’est pas liée à la récente mise en examen pour l’enlèvement et la séquestration de Berenyss.

Ce père de trois enfants a été mis en examen pour «enlèvement, séquestration et agression sexuelle sur mineure» dans le cadre de l’enlèvement de la petite Berenyss. Ces faits sont passibles de 10 ans d’emprisonnement et 150 000 euros d’amende. Depuis son arrestation, il était resté prostré, refusant de collaborer avec les gendarmes. Mais finalement, «il a donné de vraies explications au juge d’instruction, il prend conscience de ce qui se passe et des conséquences.  Il regrette de ne pas avoir parlé en garde à vue et il est très affecté par ce qu’il a fait», avait précisé son avocate.

Après l’interpellation de l’agriculteur dans sa ferme de Montzéville les enquêteurs ont largement ratissé la bâtisse aux allures négligées. Objectif: recueillir un maximum de prélèvements, afin de comparer d’éventuelles traces ADN avec celles d’enfants disparus ou ayant dénoncé des faits d’agressions sexuelles.

Des rapprochements avec les enquêteurs de l’affaire Estelle Mouzin

Mais les résultats de ces prélèvements ne seront pas connus avant plusieurs jours. Les avocats de la famille d’Estelle Mouzin, disparue début 2003 en Seine-et-Marne, ont demandé que des vérifications soient effectuées, en raison notamment des similitudes avec la fourgonnette blanche de l’agriculteur.  «Chaque piste doit être creusée. Là, un rapprochement sur le véhicule a pu être fait, alors nous demandons que ces éléments soient vérifiés», a dit Sophie Renon, présidente de l’association Estelle. Une source proche de l’enquête sur la disparition de la fillette a confirmé avoir pris attache avec les enquêteurs de l’affaire Bérényss.

Outre l’élément déterminant de l’ADN, le récit de Bérényss correspond en tous points aux constatations faites à son domicile par les enquêteurs. La fillette avait ainsi remarqué qu’une voiture similaire à celle utilisée pour son enlèvement, une fourgonnette blanche, était stationnée devant sa maison, et qu’il lui manquait une roue, ce que les journalistes sur place ont également pu observer.

(Avec AFP)

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