Un Syrien arrêté à Sarrebruck, suspecté d’avoir planifié un attentat
Un ressortissant syrien a été interpellé samedi à Sarrebruck (Allemagne) à la frontière franco-allemande, soupçonné de projeter un attentat terroriste en lien avec l’Etat islamique. Le scénario serait proche de ceux de Berlin et de Nice à l’aide d’un camion fou.
Des unités spéciales de la police fédérale allemande ont interpellé un Syrien âgé de 38 ans dans son appartement, situé dans le quartier Burbach à Sarrebruck, une ville d’Allemagne située à la frontière franco-allemande. D’après plusieurs médias dont Der Spigel (article en allemand) et SR, l’homme de 38 ans qui entretenait des liens par messagerie avec l’Etat islamique (EI) envisageait de commettre des attentats à l’aide de camions chargés en explosifs, sur l’exemple des attentats de Nice (14 juillet) et Berlin (19 décembre).
D’après la presse allemande, le suspect envisageait de déguiser des camions en véhicules de police pour approcher plus facilement des lieux fréquentés par la foule dans les grandes villes d’Allemagne. Hasan A était en contact avec l’Etat islamique à Rakka via l’application de messagerie cryptée Telegram, particulièrement prisée par les terroristes de l’Etat islamique. Les jeunes djihadistes de l’attaque de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray en France avaient utilisé cette messagerie pour planifier l’attentat.
- Un camion fou chargé d'explosifs -
Le financement de ces futurs actes terroristes était en cours, selon la presse allemande qui affirme que les autorités du land de Sarre doivent tenir une conférence de presse dans le courant de l’après-midi.
Le suspect a été placé en garde-à-vue en raison des forts soupçons qui pèsent sur lui.
L’interpellation intervient deux semaines après l’attentat de Berlin qui a fait 12 morts sur un marché de Noël de la capitale. Le terroriste, un ressortissant tunisien, avait pris la fuite avant d’être abattu «par hasard» par la police de Milan en Italie. Le terroriste de Berlin, recherché par toutes les polices européennes, avait semé les autorités des Pays-Bas, de l’Allemagne et de la France en traversant ces pays en bus et en train.
L’attentat de Berlin avait été revendiqué par l’Etat islamique (EI).
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