Face aux moqueries, un collégien de 12 ans se serait pendu près de Nancy

Nancy - 16/10/2015 15h07
LORACTU.fr La Rédaction
Face aux moqueries, un collégien de 12 ans se serait pendu près de Nancy
Société
Le collège de Custines (Meurthe-et-Moselle) où était scolarisé le jeune garçon de 12 ans. PHOTO : GOOGLE STREET VIEW/ LORACTU.fr

Un enfant de 12 ans a été retrouvé pendu chez lui jeudi près de Nancy (Meurthe-et-Moselle). Une enquête est ouverte pour déterminer les circonstances du drame. La famille assure aux enquêteurs que le collégien était victime de moqueries et de harcèlement à l’école.

Le collégien de 12 ans a été retrouvé pendu au domicile familial à Custines jeudi soir vers 18H par sa mère qui rentrait du travail, a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information publiée sur le site de la chaîne M6 dans la matinée. L’enfant se serait donné la mort à cause de moqueries subies dans son collège Louis-Marin, dans la ville où il réside, selon les premiers éléments. Pour le moment, les gendarmes refusent de confirmer la thèse du suicide même si les indices recueillis sur les lieux du drame ne laissent pas penser à un jeu du foulard qui aurait mal tourné ou un accident.

Plusieurs pistes suivies par les gendarmes

Alors que la mère de famille – très choquée par les faits – a déjà été entendue par les gendarmes en affirmant que son fils était victime de moqueries et de harcèlement, les enquêteurs refusent de privilégier cette thèse. «Il n’y a pas de piste privilégiée, on étudie toutes les pistes. Personnelle, familiale ou scolaire» assure une source proche. Des enseignants et des camarades de classe sont auditionnés par les gendarmes ce vendredi afin de privilégier une piste pour expliquer ce probable suicide. Un suicide d’un enfant de cette tranche d’âge est extrêmement rare et implique une grande prudence dans l’enquête, selon un gendarme, d’où le peu de communication effective autour de cette affaire ultra-sensible. Le parquet de Nancy et l’établissement scolaire n’ont pas souhaité répondre aux médias.

Une cellule psychologique a été ouverte dans le collège où était scolarisé le jeune garçon. Le village situé à une quinzaine de kilomètres de Nancy est sous le choc ce vendredi au lendemain du drame. Selon nos informations, le collégien vivait avec sa mère et son compagnon qui n’est pas son père. Dans le collège où la dernière journée de cours avant les vacances de la Toussait se déroule aujourd’hui, le programme a dû être modifié. Une fête d’Halloween qui devait se dérouler ce vendredi a été annulée pour respecter la mémoire de la victime. 

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