A Nancy, des moutons "engagés" pour tondre la pelouse de la prison
La pelouse de la prison et de ses abords sera désormais entretenue par des moutons et non plus par des tondeuses bruyantes. Le choix des moutons pour couper l’herbe est déjà en vigueur dans plusieurs prisons de France. Certaines communes ont même décidé d’abandonner les engins mécaniques.
Les détenus pourront compter les moutons. Le prestataire privé Eiffage qui gère la maison d’arrêt de Nancy-Maxéville (Meurthe-et-Moselle) a décidé de confier le marché d’entretien des espaces verts à une société locale en concurrence avec une autre basée en Seine-et-Marne. Cette dernière est spécialiste du genre, baptisée Ecomoutons, elle met à disposition 1 800 moutons à des clients qui souhaitent se passer de l’usage des tondeuses traditionnelles. D’autres prisons comme celles de Meaux-Chauconin ou encore Beauvais font usage de ces tondeuses à quatre pattes.
Une quinzaine d’animaux ont été placés dans une gigantesque zone de pelouse qui entoure le centre pénitencier entre un grillage de plusieurs mètres et le mur de la prison. Les ovins ne sont pas en contact avec les détenus et son personnel, selon une source syndicale. Une manière pour Eiffage de faire des économies pour l’entretien de la prison, considérée par les syndicats comme surchargée, mais aussi de mêler écologie à une nouvelle tendance de plus en plus employée par des collectivités publiques.
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