Ligue 1. Nancy: "On se prépare à faire un coup" contre le PSG annonce Correa
Oui, "Paris est largement supérieur", oui le PSG est une "montagne", mais Pablo Correa, coach de Nancy, n'hésite pas à le dire en vue du match de samedi en Ligue 1: "On se prépare à faire un coup".
Que représente un match face à l'ogre parisien ?
PABLO CORREA, - Bien évidement on est sûr qu'à la base Paris nous est largement supérieur. Le football est tellement capable d'écrire des choses différentes de la logique qu'on s'accroche à cela. On se prépare à faire un coup. On sait pertinemment que cela va être difficile, qu'on a une montagne devant nous. Mais on ne veut surtout pas tomber dans cette facilité qui consisterait à ne même pas jouer le match tellement Paris est supérieur. On sait que l'équipe en face est plus talentueuse que la nôtre. Mais... Voilà, nous, on veut faire jouer ce +mais+ là et dire qu'il y a toujours la possibilité d'équilibrer quelque chose sur le terrain.
Vous avez changé plusieurs fois de formules entre le 4-3-3, le 4-2-3-1 ou une défense à cinq. Il y aura des suspendus et des blessés samedi. Qu'allez-vous faire ?
On ne change pas pour changer, on change pour essayer d'aider les joueurs à trouver des solutions. C'est surtout dans l'animation qu'il va falloir piocher et travailler pour pouvoir changer la donne parce que dans le mental et l'état d'esprit, l'équipe n'a pas de problème. C'est toujours une source d'inquiétude quand l'équipe n'arrive pas à faire mal via des buts. On tire beaucoup, on cadre peu. C'est un élément à corriger. Se plaindre nous fera perdre du temps. Nos soucis offensifs ne se régleront pas avec le temps mais par nous-mêmes.
Vous restez sur deux défaites. Comment avez-vous vécu la trêve internationale, d'autant qu'il vous manquait du monde ?
Je travaille avec un groupe qui ne pense pas qu'aux résultats, qui a envie de montrer autre chose. En ce qui concerne la performance, nous ne sommes pas loin et on l'a encore montré à Lille, où on était dans le coup. On n'est pas dans le scénario d'une équipe qui est touchée moralement. Je trouve que c'est même plutôt l'inverse. Il y a une envie qui augmente au fur et à mesure pour sortir de cette spirale un peu négative. On sait très bien qu'on va jouer notre maintien jusqu'à la dernière journée. Il faut se préparer à une compétition longue, très longue.
(Avec AFP)
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