Meurtre du petit Luca à Joeuf: le meurtrier présumé de nouveau reconnu irresponsable
Le meurtrier présumé du petit Luca, 7 ans, tué de plusieurs coups de couteau dans une rue de Joeuf (Meurthe-et-Moselle) en 2015 a été de nouveau reconnu irresponsable par une contre-expertise judiciaire. L’homme ne devrait pas être jugé pour ses actes.
Une nouvelle expertise psychologique et psychiatrique montre que le meurtrier présumé de Luca, 7 ans, est irresponsable de ses actes. En octobre 2015, le petit garçon qui rentrait de l’école a été sauvagement poignardé par un homme de 31 ans habitant dans le voisinage de ce quartier tranquille de Joeuf, dans le nord du département de Meurthe-et-Moselle. Transporté dans un état grave, le petit garçon est mort à l’hôpital des suites de ses blessures tandis que le meurtrier présumé, âgé de 31 ans, s’est rendu de lui-même à la police en avouant s’en être pris à l’écolier.
Meurtre du petit Luca à Joeuf: le meurtrier présumé déclaré irresponsable
Le suspect aurait dit au juge d’instruction en charge du dossier lors d’une audience qu’il a réagit à une prétendue persécution des habitants de la ville à son encontre. Il aurait été victime de moqueries et de remarques désobligeantes selon lui, d’habitants du quartier dans lequel il vit à quelques maisons de celle de Luca. Selon l’enquête, cet homme présenté comme ayant des antécédents violents ne connaissait pas sa petite victime et qu’il a voulu s’en prendre à la première personne croisée. Sur sa route ce jour là, le petit Luca.
- L'espoir des parents s'effondre -
Le meurtre de l'enfant avait provoqué un vif émoi dans la commune de Joeuf et dans la région.
La première expertise démontrait que Dany C. était irresponsable de ses actes pénalement et qu’il ne pouvait donc pas être jugé. L’avocat de la famille du petit garçon avait demandé une contre-expertise dont les conclusions lui ont été récemment remises. Achevée en octobre dernier, cette expertise note que le suspect souffre d’une « une schizophrénie paranoïde évoluant depuis plusieurs années». «Il présentait un trouble psychique ayant aboli son discernement et le contrôle de ses actes, au sens du code pénal» au moment des faits lorsqu’il s’acharne sur le petit garçon.
Une deuxième expertise qui vient achever l’espoir des parents de Luca de pouvoir assister au procès du meurtrier de leur enfant. La juge d’instruction va devoir décider si elle suit l’avis de ces expertises en ne renvoyant pas le suspect devant la justice ou si elle estime que Dany C. doit être jugé par uen Cour d’assises pour ces faits.
Le suspect était déjà connu de la justice puisqu’il avait été condamné pour violences. Il avait agressé un homme avec un marteau. La victime s’en était heureusement sortie. L’homme, interrogé par la presse locale du département du Vaucluse où s’étaient déroulés les faits avait assure «ne pas comprendre ce qu’il me voulait». Là aussi, une agression visiblement gratuite.
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