Meurtre du petit Luca à Joeuf: le suspect aurait eu un "délire de persécution"

Société

Que s’est-il passé en octobre dernier à Joeuf, commune d’habitude calme de Meurthe-et-Moselle frappée par le meurtre visiblement gratuit d’un enfant de 7 ans en pleine rue alors qu’il rentrait de l’école ? Le petit Luca agressé violemment à l’arme blanche par un homme qui vivait dans le quartier de l’enfant avait succombé à ses blessures quelques jours après son agression provoquant une vive émotion et surtout une grande incompréhension dans cette ville qui porte encore les stigmates de ce fait-divers pas comme les autres.

Selon Le Républicain Lorrain de ce mercredi, le suspect, un homme âgé de 30 ans aurait dit au juge d’instruction en charge du dossier lors d’une audience qu’il a réagit à une prétendue persécution des habitants de la ville à son encontre. Il aurait été victime de moqueries et de remarques désobligeantes selon lui, d’habitants de la ville et du quartier dans lequel il vit à quelques maisons de celle de Luca. Selon l’enquête, cet homme présenté comme ayant des antécédents violents ne connaissait pas sa petite victime et qu’il a voulu s’en prendre à la première personne croisée. Sur sa route ce jour là, le petit Luca.

- Pas encore d'expertise psychatrique -

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L’avocat de la famille du petit Luca, cité par le quotidien régional, ne comprend pas pourquoi aucune expertise psychiatrique n’a encore été réalisée sur le suspect placé en détention. «A ce stade de l’instruction, il est totalement anormal qu’elle n’ait pas été réalisée. Les parents ne vont pas bien du tout, ils attendent désespérément des réponses qui ne viennent pas. C’est inacceptable, insupportable».

Le suspect était déjà connu de la justice puisqu’il avait été condamné pour violences. Il avait agressé un homme avec un marteau. La victime s’en était heureusement sortie. L’homme, interrogé par la presse locale du département du Vaucluse où s’étaient déroulés les faits avait assure «ne pas comprendre ce qu’il me voulait». Là aussi, une agression visiblement gratuite.

L’instruction se poursuit dans l’attente du procès du meurtrier présumé aux assises s’il est jugé pénalement responsable.

Le décès du petit garçon, fan de football, avait provoqué une vive émotion dans cette ville de Meurthe-et-Moselle. Une marche blanche en hommage à la victime avait réunit plus de 3 000 personnes.