11/04/2013 |
Le projet de loi est passé entre les mains des sénateurs mardi. Mais qu’en est-il à l’échelle locale ? La Lorraine est-elle majoritairement favorable ou le contraire? Récapitulatif des votes lorrains.
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Le Sénat a adopté le projet de loi à 179 voix sur 336 bulletins votant. Des rebondissements nombreux de la part des sénateurs. Parmi eux, des surprises. Les partis de droite comme l’UMP et du centre comme l’UDI ont majoritairement pris position contre le projet de loi de Mariage pour tous. Pourtant au sein de ces mêmes partis, certains sénateurs ont voté en opposition avec le choix général de leur camp politique. Voici le détail des votes lorrains.
Favorables ou non ?
François Grosdidier, Maire de Woippy et Sénateur UMP de Moselle, a choisi de voter à contre-courant de son parti politique en dévoilant un vote favorable à légalisation du mariage homosexuel. Pour l’ensemble des sénateurs, le poids du parti d’origine a plus compté. Les exceptions comme Mr François Grosdidier ne sont pas nombreuses. Ainsi donc les sénateurs lorrains de gauche, comme Evelyne Didier (PCF), Daniel Reiner (PS), Gisèle Printz (PS) et Jean-Marc Todeschini (PS) ont été favorables à ce projet.
Jean-Louis Masson (D&R) a été formellement contre cette proposition de loi. Mais il n’a pas été le seul. Mr Jackie Pierre (UMP), Mr Christian Poncelet (UMP), Philippe Leroy (UMP), Christian Namy (UDI), Gérard Longuet (UMP) et Mr Philippe Nachbar (UMP) et Jean-François Husson (ex-UMP, non-inscrit) l’ont également refusé.
Les 13 sénateurs lorrains ont révélé des votes disparates. Cinq d’entre eux ont voté en faveur de la légalisation du mariage pour tous. La Lorraine penche donc vers l’opposition à ce projet, avec 8 voix sur 13. Le compte-rendu de la séance au Sénat (lisible sur le site du Sénat) révèle que Mr Gérard Longuet a insisté pour que chaque amendement soit vérifié et discuté profondément, montrant son désaccord face aux résultats du vote global.
Le vote par le Sénat devient officiel. En cas de refus de l’ensemble des amendements, il pourrait encore être rejeté. Il ne serait pas soumis à une relecture à l’Assemblée Nationale, ni à la Commission mixte paritaire, selon Le Parisien.
Combien de fois faudra-t-il répéter qu'il n'y a pas d'échanges d'anneaux à la Mairie !