Le point commun entre Nicolas Sarkozy, Nadine Morano, Brice Hortefeux ou encore Patrick Bakany c’est certainement qu’ils sont les visages emblématiques de la droite ; Mais ils ont un nouveau point commun, celui d’être affiché sur le «mur des cons»…

Selon le site d’informations Atlantico qui dévoile une vidéo choc, un des murs du local du Syndicat National de la magistrature, un organisme indépendant qui représente les juges et magistrats est recouvert de photos. Mais pas n’importe lesquelles. Sur un tableau, diverses personnalités politiques, intellectuelles et médiatiques sont en photo. Pour la plupart elles sont de droite. Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux, David Pujadas, Eric Zemmour, Luc Chatel. Jusque là rien de gênant.

«Je n’ai plus confiance en la justice»

Toutefois, à côté de cette photo est noté «mur des cons». Manifestement évolutif, le «mur des cons» invite ses contributeurs, via une consigne placée sur le côté, à «vérifier que [le con] n'y est pas déjà»avant de l'ajouter. «Cette vidéo a été tournée à notre insu dans un local public, qui n'a pas destination à recevoir du public» «C'est un défouloir qui a été fait sous les années Sarkozy, quand les magistrats étaient attaqués de tous les côtés. Cela reste un truc de potache, comme il peut y en avoir partout» s’est justifiée la Présidente du Syndicat de la Magistrature.

Parmi ces personnalités, deux figures de la droite lorraine. Nadine Morano, ex-ministre et conseillère régionale de Lorraine mais aussi Valérie Debord, ex-députée de Meurthe-et-Moselle et adjointe au maire de Nancy. «Avons-nous dans ce pays une justice politique» s’est demandée Nadine Morano sur le plateau de C à Vous, sur France 5. «La ministre de la Justice aurait du se porter garante de l'impartialité de la justice pour tous. Je n'ai plus confiance en ce ministre de la Justice» a-t-elle commenté en demandant la dissolution de ce syndicat.

Bon nombre de personnalités concernées ont dénoncé ce mur des cons, certains envisagent d’ailleurs de porter plainte. A gauche également, la condamnation de cette pratique est quasi-unanime. De son côté, la ministre de la Justice a assuré que «c’est un syndicat qui est en cause, pas la Magistrature».