03/10/2014 11:22 |
L'Agence Régionale de Santé (ARS) de Lorraine a appelé au calme jeudi soir, quelques heures après le décès rapide d'un jeune homme atteint d'une méningite. Il est décédé quelques heures après son arrivée à l’hôpital.
Ce que l’on sait de la victime. Le jeune homme, âgé de 27 ans et prénommé Benjamin travaillait dans une pharmacie du centre-ville de Nancy. D'après l'ARS, la victime est décédée d'une méningite de type C, un cas "extrêmement rare". La bactérie est de type "méningocoque" et peut être contenue par un vaccin qui est vivement conseillé. Les enfants et les nouveau-nés sont particulièrement concernés même s'il existe des rappels possibles jusqu'à l'âge de 24 ans.
En contact avec des centaines de personnes. L'ARS appelle au calme et demande "a ne pas céder à la panique" après le décès brutal du jeune homme car il faut être "en contact très rapproché". En général un contact physique, notamment salivaire. Il est donc conseillé aux personnes qui étaient en contact direct avec la victime de consulter un médecin.
Ses proches déjà pris en charge
La méningite à méningocoques est une pathologie grave nécessitant une prise en charge d'urgence. S’il a été en contact avec des centaines de personnes lors d’une soirée à Maxéville samedi soir, il ne faut pas céder à la panique Même s’il y avait 2 300 participants à cette soirée «Cabaret Rouge», le risque reste infine pour la transmission de la bactérie. Par ailleurs, le jeune homme qui travaille dans une pharmacie de Nancy n’était pas à son travail ces derniers jours, excluant d’emblée le contact avec ses collègues et des clients.
Une mort rapide après une méningite foudroyante. Le jeune homme est entré au CHU de Nancy à 16h30 mercredi avec des symptômes légers, un "coup de froid" selon plusieurs sources. Il est décédé jeudi matin. Il est rapidement tombé dans le coma. Une enquête sanitaire est ouverte.
Ses proches déjà pris en charge. L’ensemble de ses proches ont déjà été pris en charge avec «un traitement antibiotique prophylactique». L’ARS précise que seuls ses proches amenés à vivre avec lui ou le côtoyant régulièrement ou des personnes ayant eu un contact physique rapproché (flirt par exemple) seraient concernées par un traitement de ce type, d’où l’apaisement souhaité.