Le gang des braqueurs violents de Guénange et Fameck arrêté
Six individus ont été arrêtés et placés en garde-à-vue mercredi soupçonnés d’être impliqués dans deux violents braquages en Moselle. Un distributeur de billets à Guénange attaqué à la voiture bélier et un centre-commercial braqué à l’arme à feu alors qu’il était toujours ouvert.
Le GIGN a arrêté six braqueurs présumés mardi matin dans le département de l’Aube et en Ile-de-France après une enquête qui a duré plus d’un an, a-t-on appris des gendarmes. Les six individus pour la plupart originaires de la Seine-Saint-Denis en région parisienne sont soupçonnés d’avoir participé à deux tentatives de braquage en Moselle. En septembre 2014, ils auraient jeté une voiture bélier contre l’agence bancaire Société Générale à Guénange. Un braquage qui a échoué, obligeant les malfrats à mettre le feu au véhicule bélier et à prendre la fuite.
En avril 2015, le gang considéré comme violent et très professionnel a braqué le supermarché Leclerc de Fameck (Moselle) près de Thionville. Alors qu’il était en coure ouvert, sous les yeux de la clientèle, ils ont tenté d’accéder aux coffres forts du magasin en menaçant les agents de sécurité avec des armes lourdes. Nouvel échec devant la résistance des vigiles qui seront frappés à coups de crosse. Ils prennent la fuite.
Deux tentatives de braquages spectaculaires ratées
Les individus dont certains appartiennent au grand banditisme sont soupçonnés d’avoir perpétré d’autres braquages dans l’est de la France, selon les éléments de l’enquête menée par la brigade de recherches de Metz. L’ADN a été déterminent pour remonter la trace de ce gang hyper-violent d’après une source proche de l’enquête. Dans la voiture abandonnée avec laquelle ils ont pris la fuite après la tentative de braquage de Guénange, les enquêteurs ont réussi à isoler un ADN masculin. Le géolocalisation des téléphones portables, la vidéosurveillance et d’autres éléments concordants ont permis de lancer l’offensive contre ces braqueurs.
La garde-à-vue de ces malfrats a débuté mardi matin et va se poursuivre mercredi. Une information judiciaire est ouverte à Metz.
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