26/11/2012 |
L’épisode Florange continue. Après l’annonce de la possible nationalisation temporaire de Florange et sa confirmation, Montebourg confirme qu’un repreneur a été trouvé pour travailler avec l’Etat au redémarrage des hauts-fourneaux.
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Nous avons un repreneur industriel capable de faire alliance avec l'Etat, un repreneur qui met son argent dans l'affaire, ça veut dire qu'il croit dans ces hauts-fourneaux et le site de Florange et qui est prêt à les faire fonctionner » a affirmé Arnaud Montebourg lundi après-midi lors de la visite d'une usine Duralex près d'Orléans.
Le ministre a par ailleurs assuré qu’une « prise de contrôle public temporaire est une option parfaitement raisonnable, qui est en train de s'imposer, parce qu'elle est à coût nul pour le contribuable, qu'elle est respectueuse de l'Etat de droit français et européen » lors de ce déplacement.
Concrètement, les offres de reprises doivent être déposées d’ici vendredi 30 novembre. Plusieurs pistes sont évoquées. La piste qui est en train de se dessiner est la « nationalisation » ou « prise de contrôle de l’Etat » temporaire aux côtés d’un opérateur industriel privé. Un acteur Français est actuellement évoqué. Mais les deux offres sérieuses concernent la vente de tout le site, ce que ne souhaite pas ArcelorMittal. Le gouvernement qui a demandé à Mittal de vendre l’intégralité de Florange s’est heurté aux menaces. La vente de tout le site mettrait « en péril la viabilité du reste des activités d’ArcelorMittal en France où le groupe emploie 20 000 salariés ». Par ailleurs, Mittal va engager les procédures de licenciement pour les 629 salariés des hauts-fourneaux dès samedi.