09/04/2011 |
Crédits photo : Olivier Liévin
Ayo se produisait jeudi soir au Seven Casino D’Amnéville. L’artiste y a délivré un show intimiste, ravissant les quelques centaines de personnes venues l’applaudir.
C’est à Dom Colmé qu’il revenait d’assurer la première partie de soirée. Une voix et une guitare ont suffi à l’artiste, originaire de Metz, pour donner le ton et embarquer le public. Sourire aux lèvres omniprésent et bonne humeur communicative lui ont permis de partager son univers, entre chanson française et soul-reggae teinté de blues.
Crédit Photo : Olivier Liévin | LOR'Actu
Quelques minutes plus tard, le Seven Casino se plonge dans l’obscurité, alors que retentissent les premières notes de « How Many People ». Et c’est en traversant le public qu’Ayo décide de monter sur scène, dont la voix, au timbre si particulier, enchante déjà ses fans. Une fois sur scène, pas de décors extravagants, mais une simple formation arrondie batterie – basse – guitare et clavier, menée au centre par Ayo. Il faut dire que cette dernière captive, de par sa voix mais également par sa présence et sa simplicité, presque une certaine timidité.
Fière de son nouvel album Billie-Eve, les titres s’enchainent avec « I’m Gonna Dance » ou « I Can’t », non sans oublier son premier et deuxième album avec « Slow Slow (Run Run) », « Help Is Coming », « I Am Not Afraid » ou l’excellent « Down On My Knees ». On reprochera peut-être à l’artiste un trop grand écart de style. D’une moitié de concert très calme, peut-être trop justement avec des musiciens peu expressifs, à une autre moitié plus festive, le public semble égaré. Il faudra attendre la descente de l’artiste au sein du public, le temps d’une chanson, ainsi qu’un medley de reprises de Michael Jackson, ponctué par un « I Want You Back » des Jackson Five, pour renouer pleinement avec le public. Toujours est-il que la musique d'Ayo est puissante, sincère et envoutânte tandis que les musiciens, aussi peu expressifs soient-ils, demeurent excellents.
Fin de soirée, la grande générosité mêlée au talent inconditionnel de l’artiste suffira à savourer la performance de l’artiste. Le public s'en va conquis... mais pas trop.
Crédit Photo : Olivier Liévin | LOR'Actu