05/02/2014 18:53 |
INFO LOR’Actu.fr – Le géant de l’Internet a été approché par la députée UMP de Moselle, Anne Grommerch. La candidate à la mairie de Thionville (Moselle) veut que Google participe à la révolution numérique de la ville.
Le géant américain d’Internet Google a été approché par Anne Grommerch, députée (UMP) de Moselle. L’élue locale, candidate à la mairie de Thionville a présenté son projet de zone d’entreprise numérique qu’elle souhaite implanter en face de la gare TGV. «J’ai transmis le dossier au responsable de Google France lors d’un déjeuner à Paris. J’ai pu rapidement lui expliquer ma démarche. Ils s’intéressent à mon idée. Mais ils vont d’abord étudier le dossier de Thionville et revenir vers moi. L’idée c’est que Google investisse dans le projet» affirme-t-elle à LOR’Actu.fr ce mercredi.
Le projet consiste à installer en face de la gare TGV de Thionville une plateforme de bureaux ouverte aux start-up, PME mais aussi à des grands groupes du numérique. Selon la candidate aux municipales, l’objectif est de transformer d’anciens locaux, propriété de la SNCF a-t-on appris auprès de la députée. «Google veut s’investir auprès des PME. En effet, le taux de digitalisation des entreprises de cette taille n’est que de 40% en France contre le double en Grande-Bretagne» affirme-t-elle. «Mon objectif est de m’appuyer sur l’aide de grands groupes du numérique pour mener à bien ce projet. Thionville doit devenir, au carrefour des trois frontières, une plateforme de l’économie numérique dans la Grande Région».
«100 à 200 emplois directs»
Si Google n’a pas encore confirmé se participation à ce projet, le géant américain promet de s’y pencher. «L’objectif est d’implanter 30 start-up. Le projet pourrait créer sur Thionville 100 à 200 emplois directs». En plus d’attirer une brochette de start-up, Anne Grommerch veut y rajouter des têtes de pont de grands groupes qui souhaitent une succursale en France, et notamment à quelques kilomètres du Luxembourg ou de l’Allemagne.
Une web Academy pourrait également voir le jour, sur l’idée du concept de Xavier Niel et son école 42 qui forme les ingénieurs du numérique de demain. «Il faut former les jeunes au développement web, à la programmation, au digital mais aussi à la formation et l’apprentissage directement en ligne». Elle prévoit aussi la création d’un centre de formation en langues étrangères, un laboratoire «Fab Lab» pour permettre aux designers, aux étudiants, aux ingénieurs de tester leurs inventions avec du matériel de pointe et enfin un hôtel d’entreprise pour permettre de louer des bureaux sur une courte période.
«La réaction de Google a été très positive. Il faut voir ce qui est possible de faire ensemble. J’ai aussi glissé un dossier sur le projet Terra Lorraine. Google a une forte implication sur le marché chinois, ça devrait les intéresser» affirme la députée. «La SNCF pourrait aussi être un partenaire. Ils ont une stratégie de révolution numérique» poursuit-elle. Des contacts sont en cours. Une dizaine de start-up seraient déjà intéressées pour s’y implanter.