05/03/2014 17:35 |
THIONVILLE. Une marche blanche a réunit 300 à 500 personnes mardi après-midi pour rendre hommage à la jeune étudiante de 19 ans qui a succombé à une méningite ce week-end.
Une marche blanche a été organisée ce mardi à Florange (Moselle), dont la jeune étudiante en droit était originaire. Les proches de la jeune femme ont parcouru une dizaine de kilomètres entre Florange et Hayange. Des amis, des camarades de promotion et sa famille étaient présents parmi les marcheurs. Une centaine de roses blanches ont été déposées devant les grilles de son ancien collège et lycée à Florange et Fameck.
Une étudiante en droit de 19 ans est morte dimanche à Thionville des suites d'une méningite à méningocoque. L’Université de Lorraine om elle étudiait rassure sur le potentiel de la contamination.
La jeune femme, étudiante en droit à Metz est morte ce dimanche à l’hôpital Bel-Air de Thionville des suites d’une méningite à méningocoque.
Une enquête est ouverte par l’ARS. L’étudiante qui fréquente les bancs de la fac de Metz est en contact quotidien avec des centaines de personnes – étudiants, personnels et professeurs. Toujours selon le communiqué de l’Agence Régionale de Santé de Lorraine, les personnes susceptibles d'avoir été en contact rapproché avec elle ont été identifiées et se sont vues délivrer un traitement antibiotique approprié.
"Pas de procédure sanitaire particulière"
«Le méningocoque ne survit pas en dehors du corps humain ; il ne reste ni dans l’air ni sur les objets. Un verre, une bouteille, une cuiller, une cigarette, un instrument de musique, un téléphone, un stylo, un jouet ne transmettent pas le méningocoque, même en passant rapidement d’une bouche à l’autre» selon le communiqué de l’ARS.
«Il y a donc très peu de risques de transmission du méningocoque dans la vie professionnelle, au supermarché, en transport en commun, au cours d’une séance de sport, au cinéma, dans une file d’attente, au restaurant… Aucune mesure particulière comme la fermeture d’établissements fréquentés par la patiente n’est nécessaire» a réagit l’Agence Régionale de Santé de Lorraine.
«Le risque sanitaire tant pour les personnels que pour les étudiants est extrêmement limité. L'Agence Régionale de Santé (ARS) suit le dossier au niveau médical, et a notamment déjà pris en charge les personnes proches de cette étudiante. Cette situation n'induit donc aucune mesure sanitaire au niveau de la Faculté de Droit – cette semaine correspondant par ailleurs à la période des congés universitaires» a précisé une porte-parole de l’Université de Lorraine dans un communiqué.
«Toutes nos pensées vont vers la famille de cette étudiante» a par ailleurs assuré la direction dans ce même communiqué.